Il marcha silencieusement vers ma demeure, située dans les quartiers riches de la ville, tout en regardant le ciel bleuté qui commençait à se voiler de sa pellicule nocturne. Pensant déjà à ce qu'il pouvait faire en arrivant dans sa mai... son Palais, il commença à archiver toutes ses activités, ainsi que les nombreux ordres qu'il allait devoir donner à ses domestiques et à... Eux. Les personnes de Shadow Cast. Il soupira passablement et, fait totalement inattendu, passa sa main dans ses cheveux et en fit tomber sa capuche contre ses cervicales. Shadow Cast... Son plus grand secret... Le seul ? Ha. La belle affaire, Mr.Nox avait plus d'un secret qui gravitait autour de lui, mieux vaut les compter en dizaines. Avec un physique comme le sien, qui plus est, vous croyez sincèrement qu'on le nommerait Directeur à première vue... ? Tiens, en parlant de cela, il se faisait plutôt passer pour un élève, et avait intégré un Lycée de Versailles, Suki Gakuen, et en était parti lorsque son devoir administratif le lui obligeait. Il ferma ses yeux et reporta ses yeux sur sa droite.


Ses yeux étaient dépourvus de ses lentilles indigos, rendant plus que visibles ces... ces choses oculaires qui étaient censés être des yeux. Vairons, et des couleurs les plus incroyables qui soient. Outre que son oeil gauche avait des couleurs foncées ( vert, bleu nuit, le tout encadré par un cercle d'argent ), c'était bien son oeil droit qu'il exécrait. Trop clair, trop flashy. Encadré d'un cercle doré. Rouge. Mais surtout, surtout, dont le milieu de la pupille était rose. Rose ! Il espérait que la jeune fille à ses côtés n'en tiendrait pas rigueur. Sa Déesse. Qu'il avait rencontré à Suki peu avant son départ soudain, et quelle ne fut pas sa surprise en la voyant dans ce Lycée... ? Sa surprise fut pour le moins... Grande. Il sourit à la nuit naissante, et baissa son regard sur leurs mains entrelacées. Il marchait toujours, silencieux, n'osant dire un mot quant à ce qu'il s'était passé. Ce jour-là, dans une salle de Sciences, il avait dû partir à toute hâte après avoir reçu un appel des plus brefs, laissant ainsi sa Déesse en plan, ce qui l'avait horriblement gêné.


Il l'avait retrouvée dans les couloirs d'Occident d'Orient, à la fin des cours, par un pur hasard, et lui proposa d'abord de la raccompagner chez elle. Il ne se rappela plus comment ils en étaient arrivés à ce qu'elle vienne chez lui, dans sa propriété des plus grandes, mais enfin... Peu lui importait, après ces longs mois sans qu'il ne la voie.. Il se mit à sourire quand il se retrouva face à un portail blanc plutôt grand, qui cachait un bois ressemblant davantage à une petite forêt.


- Nous voilà bientôt arrivés, hm... Si l'attente vous pèse, hm, mes bras compenseront cela, mon Aphrodite...

Il poussa le portail après l'avoir déverrouillé, le referma à clefs et continua sa route, sa main restant toujours entre les doigts de sa belle. Les arbres diminuèrent peu à peu de fréquence, pour laisser place à un jardin disposé en corolle, dont le centre était la demeure de White Nox, demeure étant entourée de cinq fontaines. Suivant toujours le chemin de terre, il prit quelques dizaines de minutes plus tard Sakuya dans ses bras, lorsqu'ils avaient traversés les jardins, et se trouvaient en bas de la demeure. Il enleva les chaussures de sa belle sans les regarder. Non, non, ses yeux se perdaient dans ceux, magnifiques, de son Aphrodite.


Après avoir enlevé les siennes, ce fut un domestique qui fit coulisser la grande porte en noyer somptueux, après le geste significatif de la main de White. Ce dernier en profita pour glisser un morceau de papier dans les doigts de son domestique, papier qui contenait tous les ordres que Mr.Nox devait lui communiquer. L'intérieur de la bâtisse ressemblait aux Palais Asiatiques, tout comme l'extérieur, qui en étaient fortement inspirés.


- Vous désirez boire quelque chose... ? Hm.. A moins que ce ne soit votre ventre qui fulmine, hm...

Il s'était assis en seiza sur le coussin près de la table basse, après avoir invité Sakuya à en faire de même. Un domestique patienta à leurs côtés,  attendant de savoir ce qu'ils désiraient. White ferma légèrement ses yeux, priant pour que Sakuya ne remarque pas que, hormis eux et ses domestiques, la demeure asiatique riche et luxueuse était dépourvue d'une quelconque autorité familiale.


[ H.R.P : C'est court, très court, et j'en suis vraiment désolée... .___. J'espère que cela te plaira, ma belle, désolée du temps de post ^^' ]

J’avais été prête à m’offrir corps et âme à cette homme que je connaissais à peine, mais qui m’avait sauvé la vie de la noyade … Tout ces souvenirs ancré en moi m’étais insupportable. Et sa disparition encore plus.  Je me demandais vraiment ce qui s’était passé … Avait-il joué avec moi ?... Il m’avait embrassé … M’avait touché … Passé ses mains sur ma poitrine … Oh White … Pourquoi êtes-vus parti ainsi ?! Sans me donnez une seul explication… J’en ai été malade ! Je n’en parlais plus … Ma sœur a donc décidé que nous partirons d’ici, pour m’éviter cette peine…

Ma nouvelle vie commençais, dans cette nouvelle ville ce nouveau lycée. De Suki Gakuen, je passais à Occident d’Orient…  A la fin des cours, je suis tombé sur lui… Enfin je crois … Ces yeux avaient … Changé et je les trouvais magnifique comme ça. J’en avais les larmes aux yeux de le voir … Je ne savais pas si je devais le suivre ou passer mon chemin. Mais en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, nous nous retrouvâmes à marcher, mains dans la main. Malgré moi, je restais de marbre, le regard légèrement triste. Ne le regardant pas. Nox … Qui êtes-vous dont ? … C’est à ce moment-là que je me rendis compte qu’au final, je n’avais rien de lui. Je n’avais émis que de cours mot depuis nos retrouvailles.
Je ne sais plus combien de temps à passer depuis … 2 ? 3mois ?... Le temps n’avait plus d’importante concrète pour moi… Je regardais autour de moi, le paysage était pour le moins magnifique. C’est donc là qu’il habitait ? Je me sentais bien idiote à côté de lui… Nous étions devant un grand portail blanc, assez grand… Tout cela ressemblait de plus en plus à une fôret qu’a un terrain habitable…

- Nous voilà bientôt arrivés, hm... Si l'attente vous pèse, hm, mes bras compenseront cela, mon Aphrodite...

J’eus comme un poignard au cœur, je ne pus décrocher qu’un «  Hm.. »  et un léger sourire. Retenant une énième fois mes larmes. Nous entrâmes donc dans la demeure. Immense terrain, peut-être trop à mon gout… Peu à peu, la forêt se transformait en jardin. J’étais plus qu’émerveiller, me posant de plus en plus de question sur lui et ses origines… Je ne décris même pas la demeure, un véritable château entouré de plusieurs fontaines… Il me prit dans ses bras, j’ai totalement oublié la suite jusqu’à revenir à la réalité et le voir retirer mes chaussures, avec mes joues rouges écarlates. Tout était comme si je tenais de moins en moins à me souvenir… Même dernièrement, j’avais eu du mal avec ma mémoire. Je m’occuperais de ça plus tard …  Mes yeux se perdais trop dans ces étranges yeux vairon qu’il possédait … Etait-il vraiment le Nox de mes souvenirs ? Ou juste une personne lui ressemblant ?
L’intérieur de la bâtisse était magnifique, je me sentais pourtant à l’étroite, le cœur serré … Je savais très bien comment cette journée allait se finir … Soit dans ses bras, soit moi en larme.

- Vous désirez boire quelque chose... ? Hm.. A moins que ce ne soit votre ventre qui fulmine, hm...

Je le regarda, assit en japonaise. Je connaissais les traditions du japon, j’en fis donc autant quand il m’invita à le faire. Ma mère me disait souvent que j’aurais pu être une poupée de porcelaine ou une geisha avec mon visage pâle … De plus, j’étais encore habiller d’un uniforme japonais : cravate noir, jupe marinière, et haut assorti, tout en blanc et dorée. Entre nous …. J’avais un peu de la peine pour lui, le regardant en coin. Il n’y avait dont personne ici à par les domestiques ?...

- Non merci, je ne veux rien …

Je serrais ma jupe entre mes mains, j’étais mal à l’aise...

- J’aimerais savoir pourquoi … Et comment … ? Qu’est ce qui se … passe au juste ? Vous êtes parti sans me donner de nouvelle et … J’en ai été plus que malade, ma sœur s’est battu pour réussir à me refaire parler … Nous sommes venu ici pour que je … vous … oublie et … Vous revoilà …  J’aimerais comprendre qui vous êtes et ce que vous voulez de moi au final ... Mon cœur … Ou mon corps … En sachant que la première option est déjà fait…

Je releva un peu mon regard, larme aux yeux. De petits reflets dorés pouvais se voir dans mes yeux. Je mis ensuite mon visage dans mes mains, dégouté de nouveau par moi-même.

- Moi, j’aimerais comprendre … Parce que moi, maintenant … Je suis perdu…

- Vous désirez boire quelque chose... ? Hm.. A moins que ce ne soit votre ventre qui fulmine, hm...

Lorsqu'il s'assit avec sa Déesse en face d'elle, il eut comme un sourire malicieux aux lèvres. Ce sourire malicieux qui ne le quittait jamais, ce sourire malicieux qu'il ne devrait jamais enlever de son visage, et qui, pourtant, il l'avait fait une fois... Mais bon, rien que de voir Sakuya ici l'emplissait de soulagement. De la retrouver, et de savoir qu'elle était dans le lycée où il était... Directeur. Son visage ne réflétait aucunement ses pensées, son sourire malicieux restait accroché à ses lèvres, mais cela le désolait, tout au fond de lui. Pourquoi... ? Question stupide. Sakuya le connaissait en tant qu'élève, une personne de 17 ans alors qu'il en avait d'une dix de plus et qu'il était Directeur. Officiellement s'entend, naturellement. Ce fut la voix de sa belle qui le coupa de ses pensées. Alors qu'elle n'avait décroché que des bribes de mots depuis le début.

- Non merci, je ne veux rien …

Lorsqu'elle serra sa jupe entre ses mains, il n'y avait plus aucun doute du fait qu'elle était mal-aise. Il planta son regard celui, baissé, de Sakuya mais il regarda les yeux de sa belle comme pour l'emprisonner dans un étau de fer dès que ses yeux se perdraient dans les siens. Durant toute sa tirade, il ne broncha pas, l'écoutant avec attention tout en buvant sa tasse de thé noir, " earl grey ", du vrai et du pur que son domestique lui avait servi avant de se retirer sous un sourire de remerciement et un regard explicites de la part de White. Ses yeux s'étaient de suite reportés sur Sakuya qui finissait son discours.

- J’aimerais savoir pourquoi … Et comment … ? Qu’est-ce qui se … passe au juste ? Vous êtes parti sans me donner de nouvelles et … J’en ai été plus que malade, ma sœur s’est battue pour réussir à me refaire parler … Nous sommes venues ici pour que je … vous … oublie et … Vous revoilà … J’aimerais comprendre qui vous êtes et ce que vous voulez de moi au final ... Mon cœur … Ou mon corps … En sachant que la première option est déjà faite…


Lorsqu'il vit les larmes à ses yeux, la fine tasse de porcelaine qu'il amena à ses lèvres se reposa sur sa soucoupe en porcelaine également. Elle releva son regard en même temps qu'il se levait pour faire le tour de la table, s'asseoir en seiza à côté de sa Déesse pour prendre cette dernière dans ses bras en la mettant sur ses genoux. Lorsqu'elle voulut mettre son visage dans ses mains, il prit ces dernières dans l'une des siennes et, de l'autre main, releva le visage de son amour. Et la regarda dans les yeux, son sourire malicieux s'étant un peu évanouï mais étant toujours là, ses yeux doux enchaînaient ceux, rouges à cause des larmes mais toujours aussi magnifiques, de Sakuya.

- Moi, j’aimerais comprendre … Parce que moi, maintenant … Je suis perdu…

Cette dernière prise de parole fit sourire White. Il ne pouvait pas lui dire qu'il était Directeur d'un Lycée, pas maintenant du moins, il pouvait toutefois lui révéler quelque chose de secret, dangereux pour lui si cela se savait. Chose dont il n'avait cure. Il dit à voix haute, de sa voix grave mais pourtant cristalline, quelques ordres brefs.

- Insonorisez la pièce et fermez-en la porte soigneusement, hm. Que personne ne vienne nous déranger, hm, quel qu'en soit le motif et même si le président venait à venir dans le domaine. ... Hm.. Dites simplement que White Nox est indisponible si on vous demande où je suis. Je vous remercie mes chers de votre compréhesion et surtout de votre aide, hm.

La dernière partie de la phrase n'allait pas forcément être compréhensible par Sakuya. Ce sont ses domestiques qui l'avaient forcé à aller voir Sakuya, l'emmener ici pour plus de sécurité, ainsi que de lui dire ce qu'il devait lui dire. Chose très aisée. Hm.. Il choisit de caresser la joue de Sakuya et son sourire malicieux se fit peu à peu tendre.

- Je suis absolument désolé de n'avoir pu vous donner de nouvelles, ma Déesse, hm, mais j'en ai été contraint par... Hm.. Le premier barreau de la société, hm. Il faisait ainsi référence aux personnes hauts-placées, particulièrement à trois Ministres.. en particulier, justement, mais cela, Sakuya ne le savait pas. Je ne suis pas certain de pouvoir révéler qui je suis, tendre Sakuya, mais.. Hm... Disons que je ne suis pas une personne lambda. Pour la société.

Il la regarda dans les yeux, ces yeux si magnifiques qui lui plairaient éternellement, et lui fit une bise sur la joue, tout en continuant de caresser cette dernière. Il lâcha finalement les mains de sa belle, mais ne put se résoudre à la laisser partir de ses bras tant elle lui avait manqué. Il adressa de larges caresses tendres et douces au dos de sa belle, essayant d'oublier cette fichue rumeur qui avait traîné sur elle, quelques mois, plus tôt à Suki Gakuen. Il ne pouvait se résoudre à lui dire qu'il se rongeait tellement les sangs à ce niveau-là qu'il avait plusieurs fois tenté de revenir sur Versailles. Et à chaque fois, un appel typique lui dit " Monsieur Nox, vous n'êtes pas censé retourner là-bas, votre petit manège doit prendre fin désormais. Oubliez-la donc, vous vous en porterez mieux. " ce à quoi il répondait toujours " Bande d'impostures incompréhensives, allez donc tracer votre route dans le Styx des guerres incessantes. ", ce qui signifiait en gros, allez donc sur les champs de bataille que vous méprisez tous.

Finalement, en sortant de sa torpeur, il se résout à lui répondre très simplement, mais avec toujours ses énigmes malicieuses à la clé.

- Hm... Votre inquiétude vous honore... Mais seul la Voie du Bonheur m'intéresse ici et maintenant, hm. Savoir que votre coeur est mien me réjouit, hm, nous pouvons si vous le voulez, arpenter ce chemin à deux. Si vous le voulez seulement, hm...

Elle comprendrait. Elle comprendrait que ces paroles traduisaient que mon coeur était à elle, j'étais tout à elle, et je préférais avoir son coeur et son amour plutôt qu'autre chose. Ceci dit, White se pencha vers les lèvres de sa Déesse pour simplement presser ses lèvres contre les siennes, d'un baiser doux et tendre, et recula son visage. Il sécha les larmes de sa Déesse, pencha sur le côté en lui offrant un sourire radieux, symbole du fait qu'il était plus que ravi de la revoir. Même s'il savait désormais que sa vue était la raison de son brusque départ de Suki Gakuen.

- Mais si vous tenez à ce que je disparaisse de votre vie, faites-le moi savoir...

Le tout dit avec malice et mystère, mais les implicites de cette phrase étaient nombreux. Qu'au nom de l'amour qu'il lui portait, il pouvait aussi bien se tuer, que partir loin avec aucune chance qu'elle ne le revoie, qu'elle oublie pour toujours, qu'il lui fasse subir un traumatisme juste pour s'en aller en sachant qu'elle pourra pleinement aimer son frère... Mais aussi, cette phrase voulait dire aussi que si elle voulait qu'il reste, il resterait. Au moins pour elle. Mais auquel cas, elle devra savoir énormément de choses. Et ne surtout rien divulguer, car elle signerait ainsi son arrêt de mort, de sa soeur, de son frère, et de White. Ce qui n'était ni ce qu'elle recherchait et n'était pas non plus enviable. Il la regarda, toujours aussi doux et malicieux, et se remit à caresser inlassablement sa joue avec douceur. Cette joue si grâcieuse, fine et douce également...

[ H.R.P : Pas taper, je suis vachement en retard et j'en suis bien consciente. J'espère que ce RP te plaira ma belle, sincèrement. Je n'ai pas pleuré en écrivant, mais dire que j'étais dans un état second est toutefois vrai... ]

Je l’avais rencontré dans un couloir, il m’avait proposé de me recompter, point ça devait s’arrêter là. J’étais venu ici dans le but de l’oublier, de les oublier … Et voilà qu’un des deux refaisait surface, moi qui vit choisit de ne plus aimer et qui avait même pensé à retourner en Grèce avec ma sœur. Il parlait oui, mais je ne lui répondais que par de bref sourire, je venais à peine de retrouver la parole il y a quelques jours, donc, j’avais encore du mal. Sauf quand j’eus le courage de ma lâcher.

- J’aimerais savoir pourquoi … Et comment … ? Qu’est-ce qui se … passe au juste ? Vous êtes parti sans me donner de nouvelles et … J’en ai été plus que malade, ma sœur s’est battue pour réussir à me refaire parler … Nous sommes venues ici pour que je … vous … oublie et … Vous revoilà … J’aimerais comprendre qui vous êtes et ce que vous voulez de moi au final ... Mon cœur … Ou mon corps … En sachant que la première option est déjà faite…

Mes larme commençais à perlé mes joue de poupée. J’en avais plus qu’assez de tout ça, c’est vrai, ça pouvait paraitre égoïste mais moi qui le pensais tout à moi, je l’avais vu partir sans aucune nouvelle … Sans que je puisse avoir le temps de rajouter quoi que ce soit, j’étais déjà assis sur lui qui m’avait pris sur les genoux. Quand je voulu me cacher le visage à cause de la gêne, il attrapa mes mains et les tenu dans une seule. Je regardais cette dernière, c’est un peu à ce moment que je m’aperçue que Nox était un homme … Grande et gracieuse main, comparé au mienne si petit et insignifiante qui pourrais à peine écraser une fourmi. De l’autre main, il m’avait relevé le visage, me regardant de ses étranges yeux bicolores.

- ]Moi, j’aimerais comprendre … Parce que moi, maintenant … Je suis perdu…

Il .. souriait ? A croire que j’avais dit quelque chose de drôle. Je fermis les yeux pour laisser couler quelque larme en attendant qu’il est fini sa tirade.

- Insonorisez la pièce et fermez-en la porte soigneusement, hm. Que personne ne vienne nous déranger, hm, quel qu'en soit le motif et même si le président venait à venir dans le domaine. ... Hm.. Dites simplement que White Nox est indisponible si on vous demande où je suis. Je vous remercie mes chers de votre compréhension et surtout de votre aide, hm.

Tout cela ressemblait fortement à un enlèvement ou un interrogatoire … Mais étrangement, je n’avais pas peur, même si le fait que nous soyons seule tous les deux m’effrayait. Seul avec un homme … J’avais surtout du mal à comprendre ce qui se passait ici… Je rouvrir les yeux pour constater qu’il me caresser la joue. Elles étaient à présent rose écarlate. Mon cœur recommençait comme il y a quelques mois à battre la chamade, moi qui pensait avoir dépassé tout ça, me revoilà tomber dans la fontaine de ‘amour et ses réactions …

- Je suis absolument désolé de n'avoir pu vous donner de nouvelles, ma Déesse, hm, mais j'en ai été contraint par... Hm.. Le premier barreau de la société, hm.  Je ne suis pas certain de pouvoir révéler qui je suis, tendre Sakuya, mais.. Hm... Disons que je ne suis pas une personne lambda. Pour la société.

Il me regardait dans les yeux. Je comprenais de moins en moins, même si j’avais compris qu’il était impliqué dans des affaires de la hautes. Comment m’étais-je retrouver dans tout ça… J’étais incapable de me rendre compte à quel point il devait être important aux yeux des gens de la haute. Il me lâcha les mains, que je laissais tomber, sans vie. Il vint déposer un baisé sur ma joue qui rosie encore plus au contact de ses lèvres.  Me caressant le dos, je posa ma tête contre son torse, me laissant me perdre dans son odeur qui était pour moi la plus rassurante qui soit. Je ne savais pas ce qui se passait, mais je savais une chose : de la haute ou pas, je ferais tout pour rester avec lui. Fermant lentement les yeux d’où les larmes semblaient couler sans fin.

- Hm... Votre inquiétude vous honore... Mais seul la Voie du Bonheur m'intéresse ici et maintenant, hm. Savoir que votre coeur est mien me réjouit, hm, nous pouvons si vous le voulez, arpenter ce chemin à deux. Si vous le voulez seulement, hm...

Ah… oui. Après tout … C’était lui le premier à s’être déclaré … Pas moi. Bien évidemment, je savais ses sentiments mais … Mais je ne pouvais me résoudre à croire à tout cela. Comment pourrais-je y croire ?! Il était parti sans rien me dire, pas une nouvelle, pas une lettre … Juste mes larmes. Il se pencha vers moi, je recula un peu de surprise et posa mes mains sur son torse pendant le doux baisé. Séchant une nouvelle et dernière fois mes larmes, son sourire me rendit un peu le mien qui essayais tant bien que mal à revenir, mais nombreuse fus mes tentative, toute échouaient. J’étais un peu de nouveau dans son monde, lui que je ne connaissais pas du tout au final, à par son nom et prénom et … qu’il était quelqu’un d’important ?

- Mais si vous tenez à ce que je disparaisse de votre vie, faites-le moi savoir...

A ces simples mots, j’écarquilla les yeux. Il se moquait de moi, il jouait avec mes réactions … Sans réfléchir, je me remis doucement sur les genoux, à côté de lui, desserrant un peu son étreinte tout en y restant. Passant mes bras autour de son cou, je le serra autant que je le pouvais dans mes bras, fixant le sol d’un regard choqué. Comment avait-il put dire une chose pareil ? C’était à MOI de la dire. Je commençai à marmonner des prières en grec. Ce sont encore ces petites choses-là qui arrivais à me rassurer actuellement.  Venant doucement et timidement l’embrasser sur les lèvres, les joues plus que rouge. J’avais tellement chaud que j’aurais pu m’évanouir.

- Si vous faite ça, je retourne en Grèce signé mon arrêt de mort, il sera plus rapide.

Je le regardant droit dans les yeux, rouge de honte, mais bon, il fallait bien que je lui fasse comprendre …  Je posais ensuite ma tête contre son torse, puis mon poing.

- Comment pouvez-vous dire ça …  Comment osez-vous même ?... Je viens de vous dire que votre départ, ne pas avoir de nouvelle m’en a rendu malade, et je voudrais que vous disparaissiez de ma vie ?... Même après tout ce que vous venez de me dire. Je tiens aujourd’hui et à ce jour encore plus resté à vos côtés, Nox. Pardonnez mon langage … Mais je me fou d’être une réincarnation ou quoi que ce soit, même si un jour je deviens prêtresse et que je devrais être traiter comme une reine, rien ne me rendrais plus heureuse que de continuer à fuir la Grèce et rester auprès de toi…

Première fois de ma vie que j’osais le tutoyer …. J’en étais honteuse, j’aurais préféré être un oiseau et pouvoir m’envoler à ce moment-là. M’envoler dans un endroit où il n’y a ni guerre, n amour, ni besoin d’un dieu ou quoi que ce soit d’autre…  Je releva doucement ma tête avec un léger sourire, posant ma main sur sn visage.

- Sorry but … I love you and … I'll never be able to love someone else…

Je le regardais toujours, presque au bord des larmes tellement j’étais gêné. Je ne parlais pas souvent en anglais, bien que je l’étais à moitié. Tout ce que je voulais, la maintenant, c’était lui … Être à lui ou avec lui, ce n’était pas différent, je voulais juste les mêmes choses que lui.

- Si vous faites ça, je retourne en Grèce signer mon arrêt de mort, il sera plus rapide.

White regarda sa belle rougir, tout en soutenant son regard de ses yeux malicieux, alors que ceux de sa Déesse semblaient davantage honteux. Presque aussitôt, sans bouger notre position, il plaqua la tête de Sakuya sur sa poitrine, la serrant contre son coeur. Certainement pas. Ô Ciel qu'il ne laisserait jamais une chose pareille se produire ! Il baissa son regard malicieux vers ceux de Sakuya, malice qui disparaissait peu à peu de ses yeux. Au final, cette discussion était bel et bien inévitable... Diantre !

- Hors de question que je vous laisse partir loin de moi, hm... J'ai dit ça.. Cela... Hm.. White plissa ses yeux, n'arrivant pas à dire ce qu'il voulait. Ah, oubliez ces paroles, hm...

Elle posa son poing contre le torse du jeune propriétaire des lieux, chose qui surprit ce dernier et pencha la tête sur le côté. Sakuya continua sur lancée et déclama une longue tirade. Ce que le jeune homme n'interrompit nullement, il regarda son amour avec douceur, appréciant chacune de ses paroles.

- Comment pouvez-vous dire ça … Comment osez-vous même, ?... Je viens de vous dire que votre départ, ne pas avoir de nouvelles, m’en a rendu malade, et je voudrais que vous disparaissiez de ma vie ?... Même après tout ce que vous venez de me dire. Je tiens aujourd’hui et à ce jour encore plus de rester à vos côtés, Nox. Pardonnez mon langage … Mais je me fous d’être une réincarnation ou quoi que ce soit, même si un jour je deviens prêtresse et que je devrais être traitée comme une reine, rien ne me rendrait plus heureuse que de continuer à fuir la Grèce et rester auprès de toi…

Dès que Sakuya montrait qu'elle avait fini cette longue tirade, Mr. Nox baissa son visage vers le sien et l'embrassa amoureusement. Il n'arriverait jamais à déclamer une telle tirade, et encore moins en ce moment-même. Que dire ? Il n'était plus le même, il avait changé, et n'avait pas qu'un peu changé... Il sortit de ses pensées lorsqu'une main caressa sa joue. Il eut un tendre sourire et pressa sa joue du côté de la main de Sakuya, qui continua de parler, en anglais. Ce qui ne manqua pas de ravir davantage à White, qui avait vécu une partie de son enfance en Angleterre.

- Sorry but … I love you and … I'll never be able to love someone else…

Une fois de plus, Mr. Nox embrassa la demoiselle, sans se soucier du fait que cela faisait un bon moment qu'il n'avait pas parlé, il préféra amplement l'embrasser et mener une danse pour le moins... Interne, dirons-nous. Le baiser rompu, il caressa à son tour la joue de Sakuya. Puis, il laissa sa voix cristalline, pourtant grave, parler en anglais elle aussi.

- You don't have to be sorry for something like that, especially if the subject is love, hm... And.. I love you too.. Sweety.. Hm...

Une sonnerie retentit brusquement, et White regarda son cellulaire avec l'envie de casser la machine. Il répondit bien rapidement, de sa même voix cristalline, bien qu'elle soit ici professionnel. Il mit le téléphone en haut-parleur, ne souhaitant pas mentir à sa bien-aimée.

- Monsieur le Ministre de la Sécurité ?

- White Nox ! Enfin ! J'ai eu beaucoup de mal à vous contacter, vous savez.

- Qu'est-ce que vous me voulez encore, hm ?

- Dire que je plaisante avec vous habi...

- Navré de vous dire que vous avez interrompu un moment certes dur, mais qui est de toute beauté, hm.

- Oh.. Alors je serai bref.

- Alors que vous pire que succinct habituellement... Marché de dupes, hm.

- Hahaha, oui, ce n'est pas faux ! Vous marquez un point.. Enfin. Premièrement, il y a une réunion dans une semaine au Ministère de la Défense, une réunion d'urgence. Il faut que vous y soyez, c'est très important. Deuxièmement, il y a des problèmes à Paris, et la police seule n'arrive pas à gérer les évnements.

- Bien, je ferais intervenir quelques membres de l'Organisation, hm... C'était ce que je comptais faire, de toutes évidences.

- Je n'en attendais pas moins de vous... Troisièmement, et cela vous le verrez également avec les Ministres de l'Intérieur et de la Défense... On a besoin de vous sur le terrain. Deux semaines maximum. Avant que le périmètre ne soit évacué.

- Je ferais mes recherches, je viendrais dès que je le pourrai, hm. Maintenant, excusez-moi, mais... Au revoir monsieur.

Il éteignit mon portable et le lança plus loin dans la pièce, sur une pile de coussins. White fixa Sakuya par la suite, le malice de ses yeux étant entièrement parti. C'était sans aucun doute l'une des première fois qu'il allait faire cela, mais White enleva sa capuche pour se gratter nerveusement la tête.

Il serra davantage Sakuya contre lui et posa sa tête sur l'épaule de sa bien-aimée. Il était censé lui expliquer qui était la personne qui venait de l'appeler, mais cela était relativement... Compliqué, pour ainsi dire. Il se racla la gorge et offrit un maigre sourire à Sakuya, qui se transformait au fur-et-à-mesure qu'il parlait en un sourire et sincère et désolé.

- La raison de mon départ brusque, hm... Je suis Stratège en Chef ainsi qu'espion d'une Organisation secrète du gouvernement. J'agis principalement sur le terrain, hm, pour tout ce qui touche à la diplomatie et à la sécurité du pays. Ces derniers mois, il y avait un conflit diplomatique qui a, à de nombreuses reprises, failli déboucher sur de mauvaises sorties. Hm... C'est pour cela que j'ai dû partir précipitament. De plus, je suis le principal informateur des Ministres de la Sécurité et de l'Intérieur, un espion du Ministre de la Défense, et un des agents du Ministère de l'Education... L'autre raison de mon départ, hm, et du pourquoi j'ai déménagé aussi soudainement.

White avait dans son regard de maigres étincelles de malice, qui surgissait de temps à autres dans les yeux tendres du jeune homme. Il aurait tellement aimé à ne jamais partir de Suki Gakuen, rester là-bas sans toutes ces obligations diplomatiques, cela aurait été tellement mieux. Malheureusement... Comme disait souvent les jeunes " Mais en fait... Non. ", cela s'appliquait à White en ce moment-même.

[ H.R.P : Je ne me suis pas trop foulé, mais jouer White dans ces conditions n'est pas aisé non plus... Hope you enjoy reading and answering. ]

- Sorry but … I love you and … I'll never be able to love someone else…

Parler anglais était devenu plus dure que je ne le pensais. Comme je le pensais, je ne laisserais jamais cette mauvaise manie m’abandonner … Parler en anglais quand je suis frustrer ou sincère, au bord de l’énervement ou de la détresse… Non, jamais. Une de mes nombreuses facettes cachée, mes parts d’ombre à moi… Mes secrets et ma vie privé. J’étais légèrement ailleurs. Feu jadis, j’aurais tout pu laisser tomber. Tout brisé. Mais … Trop tard à présent, je profitais juste de son baisé et expérimentait de l’aider, maladroite comme une cruche. Nous regretterons nos actes, nous nous en mordrons les doigts, et nous ne pourrons en vouloir qu’à nous-mêmes au final … Parce que … Nous provoquerons nous même notre chute.

- You don't have to be sorry for something like that, especially if the subject is love, hm... And.. I love you too.. Sweety.. Hm...

Je ne bougeais plus, de parlais plus. Tentant de garder la respiration courte. Complètement déconnecté du monde réel, écoutant cette appel que je ne compris qu’à moitié, a par la partie ou il devait, encore.. Partir loin de moi. Je restais la, la tête coller contre son torse, en souriant ironiquement…

" Egoiste .. Tu le veux juste pour toi. "

Cette vois dans ma tête … Je l’ignorais autant que je le pouvais mais, un jour ou l’autre, j’en paierais les frais. Mais pour le moment, honte à moi, cela me suffit d’être à ses côtés, même si l’histoire se complique. Je serais franche, je ne comprends rien. Et je ne veux pas comprendre au final. Peu importante qu’il soit important pour la société, qu’il soit duc ou encore comte … C’est le seul qui réussit à effacer mes peurs d’une simple caresse sur la joue alors … Alors ça ne peut qu’être lui.
Je le regardais retirer sa capuche, laissant ses soyeux cheveux blancs à la vue de tous. Je le regardais, se gratter la tête, nerveusement. Moi, j’étais fatigué et je n’avais plus la force de m’énervé ou de crier.

- La raison de mon départ brusque, hm... Je suis Stratège en Chef ainsi qu'espion d'une Organisation secrète du gouvernement. J'agis principalement sur le terrain, hm, pour tout ce qui touche à la diplomatie et à la sécurité du pays. Ces derniers mois, il y avait un conflit diplomatique qui a, à de nombreuses reprises, failli déboucher sur de mauvaises sorties. Hm... C'est pour cela que j'ai dû partir précipitamment. De plus, je suis le principal informateur des Ministres de la Sécurité et de l'Intérieur, un espion du Ministre de la Défense, et un des agents du Ministère de l'Education... L'autre raison de mon départ, hm, et du pourquoi j'ai déménagé aussi soudainement.

Je n’avais compris que la moitié. Mais je pense que je n’avais pas réellement besoin de tout comprendre non plus. Je me desserrai un peu de son étreinte. Me disposant à genoux devant lui. Laissant ma tête se pencher sur le côté, je le regarda attentivement. Les yeux vides, le visage sans expression particulière. Me fesant un peu plus haute, j’attrapa doucement sa cape pour lui remettre sur la tête, et l’arranger comme une mère l’aurais fait, laissant un soupir s’échapper de mes lèvres, abandonnant chagrin et mauvaise pensé. Je lui souris un peu gêné, me mettant un point sur la tête en lui tirant la langue, on aurait presque dit une enfant. Mes joues étaient passées à une teinte pivoine, un joli rose bonbon. J’accepte.. J’acceptais tout ça.

« Oh moins, on ne s’ennuiera pas…  Laissons ce sujet de côté … Je n’ai pas tout compris, mais j’ai saisis l’essentiel… »

Je me laissa retomber à genoux, plat sur terre, baissant ma tête. Doucement, une de mes mains alla attraper celle de White, venant me la coller sur le front. Juste ça. Juste un contact. Le regard fixé sur lui, cacher entre de fine mèche que j’avais réussis à lisser le matin.

«  Tout ce qui m’importe, c’est être avec vous. Je suis à vous. »

Au final, je ne savais pas quoi dire d’autre. Mon choix était tout tracé. Lui ou personne. Lui ou la mort. J’avais presque envie qu’il me saute dessus, j’avais des envies de souillures infinis. Des envies exquises et interdites. Mon avenir ? Avec lui. Ma vie ? C’était lui. Peu importe la douleur que je recevrais, j’en ai marre d’avoir peur et d’être toute seule.

«  Je veux exactement les même choses que vous.. »

White avait lancé mon portable au loin, tandis que mon visage malicieux, le vrai, l'unique, était revenu à la charge. Elle ne semblait pas avoir tout compris, mais il vit bien vite qu'elle dessera leur étreinte pour se mettre à genoux devant lui, dans la position dans laquelle lui-même était en somme. White esquissa un sourire malicieux, et ne put s'empêcher de glisser, d'une voix malicieuse, quelques mots à l'intention de Sakuya.

- Tout cela est tellement incompréhensible qu'il en donne le tournis, hm...

Je disais seulement cela face à son manque d'expression, lui faisant ainsi comprendre que justement, il n'y avait rien à comprendre. Vu qu'elle n'était pas encore impliquée dedans. Son sourire s'étira de plus belle lorsqu'elle vint mettre la capuche de White sur sa tête, arrangeant tout ce qui se trouvait sur le passage. White en sourit légèrement, davantage lorsqu'il vit le sourire gêné de sa douce Sakuya. L'expression qu'elle prenait désormais fit échapper des lèvres de White un léger rire cristallin, et bref surtout. Lorsqu'elle se mit à rougir, il ne put s'empêcher d'aller caresser ses rougeurs. ... Cette fille était fantastique..

- Au moins, on ne s’ennuiera pas… Laissons ce sujet de côté … Je n’ai pas tout compris, mais j’ai saisis l’essentiel…

On s'ennuira pas... ? De nouveau, un rire cristallin s'échappa furtivement des lèvres de White. Quant au reste de ce qu'elle avait dit... Elle signifiait ainsi qu'elle acceptait le tout, ce qui aurait pu enchanter White. A l'heure actuelle, il était simplement heureux qu'elle l'accepte lui. Il était tellement plongé dans ses pensés qu'il se remit à la fixer, heureux, lorsqu'elle prit une de ses mains pour la coller sur son front, sur cette peau divinement douce. Ce fut à White de s'approcher pour dégager les yeux de sa Déesse, s'approcher davantage et l'embrasser doucement. Il recula très légèrement, abandonnant sa main aux bons soins de Sakuya.

- Tout ce qui m'importe, c'est être avec vous. Je suis avec vous.

Il sourit tendremment, ayant une arrière-pensée qui rendit son regard pétillant. Avec lui disait-elle... ? Pas tout à fait encore... Il s'approcha, et voyant qu'elle allait parler, posa deux doigts sur ses lèvres divines, lui intimant ainsi silencieusement le silence. Il se pencha davantage, vers son oreille exactement, et lui souffla de sa voix d'éphèbe et cristalline.

- Certaine que vous êtes effectivement avec moi... ?

Il recula son visage pour plonger ses yeux dans son regard, ses yeux qui étaient pétillants de malice. Ceci dit, il recula légèrement, retira ses doigts des lèvres de Sakuya pour la laisser parler, ce qu'elle fit sans tarder.

- Je veux exactement les mêmes choses que vous...

[i]White caressa la joue de sa belle, du dos de la main, et de nouveau, se pencha pour l'embrasser passionnément en la serrant contre son coeur, comprimant quelque peu sa poitrine. Chose qui lui fit se mordre la lèvre inférieure discrètement, puis il reprit son baiser en l'approfondissant. Elle voulait les mêmes choses... ? Ah... Ah. Cela faisait bien longtemps qu'il attendait une phrase de ce genre... Surtout de la part de celle qu'il aimait, forcément. Car après tout, n'était-il pas normal de désirer la personne qu'on aime... ?

- Et bien, vérifions donc cela, hm...

Sans gêne apparente, il glissa ses mains le long du corps de sa belle, dessinant toutes ses courbes, pour passer en-dessous de ses vêtements, et continuer ses caresses à même la peau en remontant vers sa poitrine et s'attardant sur celle-ci, la caressant avec une infinie douceur. Il retira une main seulement pour venir caresser la joue de Sakuya.

- A moins qu'autre chose vous soit venu à l'esprit, ma Déesse, hm.. ?

[ H.R.P : Désolée pour l'attente, problème d'internet >.> J'espère que cela te plaira, ma belle ^^ ]

Même après tous ces aveux … Comment aurais-je pus partir ? J’avais attendu … J’en avais été malade de l’attendre … Malade d’amour en pensant imbécilement et égoïstement qu’il était parti en me laissant derrière lui, en m’oubliant. Parfois je m’étais demandé s’il n’avait pas été plus simple d’en finir avec la vie, de laisser couler mon sang une bonne fois pour toute... Mais elle m’en empêchait. Vénus ne voulait pas que sa réincarnation meurt. Et à chaque fois que j’avais le couteau dans la main, en regardant le miroir, je la voyais elle. Mais pour le moment, je l’avais retrouvé… Et J’étais heureuse…

- Tout ce qui m'importe, c'est être avec vous. Je suis à vous.

A lui, du moins autant que je le pourrais. Je ne pouvais appartenir à personne au final vu que je ne savais même pas qui j’étais … Et comme je ne sais pas qui je suis, je ne suis personne, et personne ne peux appartenir aux autres. J’étais le petit oiseau dorée coincé entre les brins de pailles du nie, tandis que les autres oiseaux s’étaient déjà envolé. Au moment où j’allais continuer de parler, il vint poser deux doigt sur ma bouche pour me stoppé. Se penchant pour me souffler quelques mots dans l’oreille.
- Certaine que vous êtes effectivement a moi... ?

Oh.. Nous y voilà donc ?.. Je compris assez vite… Son regard puait le malice, le jeu. Je contrôla rapidement un rougissement pour continuer de parler, lançant simplement :

- Je veux exactement les mêmes choses que vous...

La caresse de sa main me sembla infinie. Le temps s’écoulait lentement, ma respiration ne se faisait presque plus entendre. Son baiser fut aussi éternel que la neige en haut des glaciers. Doux, brulant, remplis de tendresse et agressif à fois. Stoppant un cours moment, puis reprenant de plus belle, une nouvelle fois… Il me faisait complètement oublier le monde réel m’emportant à chaque fois au jardin d’Eden.

- Et bien, vérifions donc cela, hm...

Un doux frisson d’origine inconnu me parcourut au moment précis où ses mains glissèrent le long de mon fin corps de poupée. Il aurait eu sans mal la force de le briser de ses deux mains. Me rappelant doucement ou nous nous étions arrêtées dans cette salle de cours, lui reprenait se moment, passant de nouveau ses mains sur ma peau. Peur ? Certes, un ceci était normal non ?
Sentant le contact de ses doigts sur ma poitrine, cette même poitrine qui avait été, quelques mois auparavant, souillé par quelqu’un de son même sang… Sans réfléchir, j’alla plier un doigt et me le mordre, fermant les yeux. Il avait le don de me détendre et de me frustrer. Autant j’étais heureux que ce soit ses mains, autant j’étais morte de honte. Une de ses mains d’ange se retira de sous mon haut pour venir caresser ma joue et me faire rouvrir les yeux.

- A moins qu'autre chose vous soit venu à l'esprit, ma Déesse, hm.. ?

Je lacha un petit rire en le regardant, mordant toujours mon doigt puis le laissa s’échapper d’entre mes doigts.

«  Je ne le dirais pas ~ … Et Juste aujourd’hui, ne m’appeler pas Déesse … Je suis juste Sakuya … Hm ? »

J’alla doucement passer mes bras autour de son cou en dépliant mes genoux et me surélevant. Allant poser mes lèvres sur les siennes, yeux clos. Bien que maladroite en tout, je pouvais au moins faire ça. Plongeant mes doigts dans ses cheveux. Puis reculant un peu les lèvres, murmurant sur les siennes.

« Juste Saku’ »