A mon réveil, j’étais entouré de deux infermières et un médecin. J’avais mal à la tête, ne me souvenant pas tout de suite de pourquoi j’étais la… Baissant la tête, sans que le médecin s’aperçoive de mon réveil, je pus admirer un bandage sur ma jambe gauche, un sur mon bras droit, des écorchures légères et un bandage autour de la même. Cela me rappelait vaguement les fois où mon maitre en finissait avec moi. Je détestais les hôpitaux de toute manière, si j’étais resté conscient, je me serais contenter de l’infirmerie. Après quelques minutes, le médecin vu enfin mon réveil et se tourna vers moi.

« Eh bien, vous revenez de loin . .. Rien de cassez, juste une commotion cérébral et des os fêlés, mais c’est ce qui est le plus douloureux… Par contre, pour l’œil, nous n’avons rien pu faire… »

Je me redressa d’un cou, trop fatigué je me laissa retomber sur le lit.

« Laisser, mon œil gauche est aveugle de naissance… »

Après quelques mots échangé pour les formulaires, les médecins partirent pour me laisser me reposer. Mais je ne pus que tourner la tête vers la fenêtre, fixant le ciel et me rappelant de la scène.
Un élève, un ancien client, qui revoulait que je le laisse profiter de moi, mais comme nous étions au lycée, même payer j’ai dit non … Je ne m’imaginais pas qu’il allait revenir me voir dans la journée avec des camarades à lui. Il m’avait pris dans un coin du toit, et comme je ne me laisser toujours pas faire, ils ont juste commencé à me cogné pour me forcer. Profitant d’une chance d’échappatoire, je courus le plus vite possible à l’autre bout du toit, mais ils revinrent auprès de moi continuant … La suite ? Je me souviens que je suis passé par-dessus la rembarre du toit. J’avais la sensation de volé… J’étais un oiseau. Dans ma tête, tout était fini, pour moi, arriver en bas se trouvait la mort, la mort sans l’avoir revu, sans avoir revu Sasha Mahouseki … Déjà deux semaine sans le voir, juste des textos court de temps à autres. Puis, plus rien, le néant…

Par curiosité, je pris mon dossier sur le chevet à côté de moi, lisant les pages. D’après le rapport, je me suis évanouis durant la chute et j’aurais été sauvé par un buisson bien garnit qui était là pour amortir ma chute. Décidément, je ne faisais que frôler la mort… Reposant le dossier, je regarda rapidement mon état, j’étais abimé. Je pris mon téléphone et appela mon patron, lui expliquant la situation, il ne m’en voulu pas, assez inquiet pour moi tout de même, me promettant de passer dans la soirée pour prendre de mes nouvelles. Fixant ensuite mon écran au numéro de Sasha, je mourrais d’envie de l’appeler et lui dire de venir me rejoindre. Mais après tout, mon état n’était pas si grave, d’ici un ou deux jour, je pourrais remarcher et dans les jours suivant je sortirais d’ici …

Me laissant retomber dans le lit, je fixa un peu le plafond pour finir par m’endormir. A mon réveil, j’ouvris les yeux, discernant une forme un peu floue à côté de moi. Je fus étonné de le voir, lui…

« Eh ! Y a un mec qui est tombé du toit ! »

Ça, j'étais déjà au courant. Bien sûr, que je connaisse ou non la personne, je m'en fichais, pour moi, ça n'allait pas être grave au point où il en mourrait. Et puis, je passais juste à côté quand ''il'' tomba du ciel tel un malade mental. À première vue, je n'avais pas deviné qui c'était à cause du soleil et de la distance qui me séparait de lui mais une fois concentré, je pus découvrir que ce n'était pas qu'un simple malade mental. Mais que c'était surtout Haru. Ce con. Ayant distingué sa silhouette de mes lunettes, ma seule réaction fut un sourire amusé sur le coin des lèvres avant que je ne parte autre part. Si on me voyait ici on penserait alors que je sois un complice de cet accident donc autant y aller.
Et alors que tout le monde était agité par la chute, moi, je m'en allais pour rattraper quelques heures de travail avant d'aller le voir. On ne me laisserait pas y aller dans tous les cas, c'était un peu trop tôt.

Un appel, j'écoutais discrètement la discussion en ignorant le regard langoureux qu'un client me faisait depuis déjà quelques jours. Il espérait, il espérait, mais bon. Je n'avais pas encore de problèmes hein. Bon, j'allais voir Haru finalement, ça commençait à me faire chier tout ça. 

Ses bandages, son teint toujours pâle. Franchement, il était doué ce mec pour s'attirer des emmerdes. Déjà avec ses cheveux et maintenant une chute d'oiseau. Ses yeux s'ouvrant, je bailli faiblement et le regarda à mon tour.

« Monsieur a bien dormi ? »

Je lu sourit à pleines dents et soupira longuement.

« Putain toi t'appelles ton patron mais apparemment, tu préfères oublier le mec que t'aime hein ? »

Je me balançai lentement sur la chaise où j'étais assis et me gratta nerveusement le cou. Malgré ce que je pouvais laisser croire, j'étais inquiet pour lui. Il allait bien ? Quand allait-il pouvoir sortir ? Ce dont j'avais oublié était la paire de lunettes sur le nez, j'étais parti travailler avec et maintenant j'allais le voir en ayant toujours ça. Mais une chute comme ça putain. Je me mis à réfléchir  sur quoi dire avant de me rappeler du manteau.

« P - Pour le manteau il est encore chez moi. J'ai pas eu le temps de passer le prendre. »

Les repas alors ? Oh, j'avais quasiment tout mangé à mon réveil mais en avait laissé brûler un par manque d'attention. Comme toujours, je savais que j'allais foirer un repas et voilà que c'était fait. J'avais encore été fiévreux pendant deux jours mais malgré cette fièvre, j'étais parti travailler pour avoir un minimum d'argent pour vivre. Je n'aimais pas demander de l'argent aux autres, sinon, j'aurais déjà cambriolé à famille.

« Et merci pour le suçon hein. J'm'en suis pas rendu compte au début et on s'est foutu de ma gueule au boulot. Maintenant j'attire le regards de certains clients. »

Je lui sourit d'un air gêné et me leva lentement. J'avais repris des couleurs mais me sentais un peu embarrassé. Plus je parlais et plus je me rendais compte que je l'aimais, mais ma fierté jouais trop pour que je le lui dise.

« Ah. Désolé. Tu dois être crevé et je viens te faire chier. Surtout avec ce vol d'attardé que t'as fait en sautant du toit. C'etait à mourir de rire. »

J’étais là, à peine réveillé, c’était le soir, le soleil se couchait à peine et cela ne faisait que quelques heures que j’étais tombé. Doucement, en ouvrant les yeux, je découvris une silhouette et la reconnu bien vite : c’était Sasha. L’aurais-je appelé sans m’en rendre compte au final ? Ou après tout, la nouvelle avait dû faire le tour du lycée …

« Monsieur a bien dormi ? »

Je ne réagis pas tout de suite, détournant le regard et fixant une de mes mèches de cheveux. J’aurais bien aimé lui répondre mais … Il parlait trop vite.

« Putain toi t'appelles ton patron mais apparemment, tu préfères oublier le mec que t'aime hein ? »

Je sursauta et le regarda, rougissant peu à peu, puis baissant le regard, tête tourner vers lui.

« Pardon… Je n’osais pas… »

Je fixai les pies de sa chaise, se balançant dessus, elle bougeait. Attrapant la télécommande du lit, j’appuyai sur un bouton pour que le sommier se plie et que je sois à moitié assit, pliant ma jambe non blesser pour ne pas avoir trop de fourmis. Puis je le regarda, décrochant un léger sourire, bien qu’encore secouer par tout ça. N’ayant même pas remarqué que j’avais une perf’. Je me disais aussi … Bizarre que je n’ai pas plus mal que ça. J’avais envie de lui tendre la main et de serrer la sienne, mais je n’osais toujours pas.

« P - Pour le manteau il est encore chez moi. J'ai pas eu le temps de passer le prendre. »
« Pas grave » lui répondit-je en souriant, un peu plus réveillé.

Je m’inquiétais tout de même encore pour lui, espérant qu’il suive mes conseils et qu’il vienne chez moi si ça ne va pas… Doucement, je me mis un peu plus assit, puis assit au bord du lit, mes jambes dans le vide. Restez allonger toute une journée, très peu pour moi…

« Et merci pour le suçon hein. J'm'en suis pas rendu compte au début et on s'est foutu de ma gueule au boulot. Maintenant j'attire le regards de certains clients. »

Je lâcha un joli rire cristallin, le cachant dans ma main avec un sourire d’enfant.

« Vengeance, ce fus un plaisir… Ou juste un moyen de t’embêter… »

Je tenta de posé une jambe au sol mais il se leva. Je redressa un peu ma tête pour le regarder. Nous qui étions de même taille, quand lui était debout et moi assit, il était le plus grand. Je serra les draps dans mes mains, supportant mal l’odeur de l’hôpital, je devais être un peu pâle.

« Ah. Désolé. Tu dois être crevé et je viens te faire chier. Surtout avec ce vol d'attardé que t'as fait en sautant du toit. C'etait à mourir de rire. »

Je secoua la tête pour dire non en lui attrapant la chemise du bout des doigts. Me laissant un peu tomber sur lui, respirant son odeur.

« Non, je suis content que tu sois la… Même si ça te fait marrer.»

Au moins, maintenant, j’avais une excuse pour l’avoir avec moi, même si je devais exagérer un peu. Je l’aimais … Et je pouvais tout briser pour lui. Mais le sentiment que j’avais eu en tombant m’entourais encore ce sentiment de mort et de tout perdre. Je me leva sur ma jambe valide pour être à la même taille que lui. Je lui tira la langue et posa ma tête sur son épaule, en silence.

« Et merci pour le suçon hein. J'm'en suis pas rendu compte au début et on s'est foutu de ma gueule au boulot. Maintenant j'attire le regards de certains clients. »

Et il avait que ça a faire de rigoler hein. Si il savait que j'avais failli me faire violer si le patron n'avait pas été la. Ce mec qui attendait le moment convenu pour me faire avait raté et heureusement pour moi.

« Vengeance, ce fus un plaisir .. Ou juste un moyen de t'embeter .. »

Il bougeait beaucoup lui. Je me levai sans rien dire, mal à l'aise de l'ambiance qu'il y avait. Il était pâle mais c'était quand même compréhensible. Ah, j'allais me foutre de sa gueule longtemps avec cette chute. 

« Ah. Désolé. Tu dois être crevé et je viens te faire chier. Un tout avec ce vol d'attardé que t'as fait en sautant du toit. C'était à mourir de rire. »

Attrapant ma chemise de ses fins doigts, je rougis un peu plus et rigola nerveusement. Comme si j'allais le dire. Il allait aimer quelqu'un d'autre plus tard après tout .. Moi j'étais pas fait pour hein ..

« Non, je suis content que tu sois la ... Même si ça te fait marrer. »

Quand il se releva alors que moi, je rougissais encore, je posa machinalement les mains sur sa taille pour l'aider à se lever. Sa tête sur mon épaule, je pris lentement ma paire de lunettes pour les déposer sur la petite commode à côté du lit et posa ma main dans ses cheveux pour les regarder.

« Ça fait du bien de te voir quand même ... après avoir frôlé le viol hein .. »

Ma dernière phrase fut a peine marmonnée. J'avais frôlé la perte de ma virginité putain. Je détournai le regard de gêne et regarda autour de moi.

« Eh, mets toi en tenue d'infirmière pour le fun. »

Je lui sourit d'un air innocent et me remit à réfléchir. Si on le faisait, il allait voir les suçons bien dominants qu'une fille m'avait fait sur tout le torse. C'etait embarrassant pour moi puisque je ne supportais pas que l'on me domine. Apparemment, je m'étais un peu trop saoulé hein.  Et bien sur, c'etait juste il y a trois jours donc les suçons étaient encore bien présents. Je ne savais même pas si on en voyait ou bien si j'en avais autre part. Le pire dans tout ça c'est qu'elle continuait de me harceler, elle avait piqué mon portable pour enregistrer son numéro et supprimer quasiment tous mes contacts. J'avais donc perdu le numéro de Haru.

« Euh .. Tu pourras me repasser ton numéro ? »

« Non, je suis content que tu sois la ... Même si ça te fait marrer. »

Je m’étais mis debout, en équilibre sur une jambe pour aller posé ma tête dans le creux de son épaule. J’étais dans un T-shirt assez large me semble-t-il, et en caleçon … Je n’aurais pas accepté la blouse d’hôpital de toute façon. Sentant ses mains sur mes hanches, je posai mon bras valide sur son torse, m’agrippant doucement à sa chemise, laissant le bras bandé dans le vide. Sentant sa main caresser mes cheveux, mes yeux de fermèrent, apaisé.

« Ça fait du bien de te voir quand même ... après avoir frôlé le viol hein .. »

La phrase me fis chaud au cœur comme mal pour la fin, mais je ne tenais pas spécialement de parler de ça aujourd’hui, trop de problème déjà, et ça faisais longtemps que je ne l’avais pas vu non plus… Alors, je laissais ça de côté pour le moment.

« Eh, mets toi en tenue d'infirmière pour le fun. »

Je sursautais, tournant ma tête vers lui, laissant mon court souffle chaud taper dans son cou. En plus d’avoir dit ça cash, il souriait comme si de rien n’était. Je baissa un peu le regard, après tout, pourquoi pas ? Nous n’avions rien à faire d’autre, autant s’amusé un peu… Deux semaine à ne rien faire à par le travail.. Trois client chaque soir, semaine de six jour … Ca fait facilement douze jour donc, trente-six client… De plus en plus souillé.

« Euh .. Tu pourras me repasser ton numéro ? »

Je recula un peu pour m’assoir sur le lit, cherchant des yeux et attrapant des béquille que le médecin m’avait laisser, les passant rapidement sous mes bras, je sauta à cloche pieds avec leur aide jusqu’à l’armoire.

« Je te le donnerais, pas de soucis. Mais là, on ne m’as pas encore rendu mes affaires personnels. »

Un peu essoufflé, je posai mon bras contre la porte de l’armoire pour reprendre mon souffle, on m’avait dit de garder le lit pourtant … De plus, en tournant la tête, j’ai pu constater que j’avais arraché la perf sans le vouloir. Je secoua un peu la tête et pris un sac dans le fond de l’armoire, allant ensuite dans la salle de bain de la chambre et mis enfermant. Je ressorti quelque minute ensuite en joli tenu d’infirmière, me tombant pile au-dessus des genoux et assez moulante pour le coup. Rouge de honte, je m’approchai de lui avec les béquilles, très classe, vraiment…

« Monsieur est servis.. Monsieur est heureux ?... »

Après tout, je me ridiculisais bien devant mes clients, pourquoi pas devant lui… Je baissa tout de même la tête fixant le sol d’un air gêné, à attendre ses critiques et rires.

« Eh, mets toi en tenue d'infirmière pour le fun. »

Son sursaut me fit esquisser un faible sourire amusé avant que je ne rougisse à son souffle chaud dans mon cou. Je n'allais plus tenir à force. Pensif, je me rappela du numéro de téléphone et regarda Haru d'un air gêné.

« Euh .. Tu pourras me repasser ton numéro ? »
« Je te le donnerais, pas de soucis. Mais là , on ne m'as pas encore rendu les affaires personnels. »

J'hochai la tête et le regarda prendre ses béquilles tout en me parlant et sous mon visage encore un peu rouge. Quand il s'en alla dans la salle de bain. Je m'assis sur le lit en regardant mes contacts sur le portable. Bon, j'allais devoir dire adieu à beaucoup de personnes hein. C'était quoi cette meuf aussi. La porte de la salle de bain s'ouvrant pour laisser apparaître sa silhouette, je le regarda les yeux ronds et me mis à rougir énormément. Je baissa mon regard en soupirant. J'aurais du me taire. Ces temps-ci,  je réagissais un peu trop vite pour un n'importe quoi.

« Monsieur est servis .. Monsieur est heureux ? ... »
« Pl - Plutôt ouais .. »

Quelqu'un frappa à la porte avant que celle-ci ne fut ouverte par cette personne. Le rose aux joues en regardant une infirmière se déambuler dans la pièce, celle-ci rougit à son tour en voyant Haru et déposa rapidement ses affaires au sol en s'excusant.

« E - Excusez moi Mesdames ! Je .. Je n'etais pas au courant ! »

Je rougis violemment quand elle cru qu'on était des filles, me mît à bégayer des insultes et posa mes mains sur mon visage de gêne. L'infirmière s'en allant en se pressant énormément. Je resta un court moment dans cette position pour pouvoir me calmer et inspira profondément.

« J'vais tuer cette meuf un jour .. »

Je souris tranquillement à Haru et vint caresser ses fesses. Je lui sourit à pleines dents et le poussa sur le lit.

« T'es irrésistible comme ça le gosse. »

Je le pris par le menton pour déposer mes lèvres sur les siennes et y glissa ma langue. J'hesitais entre le faire ou non. Car même si ça ne le dérangeait pas, les suçons me mettaient bien trop mal à l'aise envers moi-même. Je me retirais donc un peu, sans pour autant le laisser tranquille.

« Euh .. On fait quoi ? »

Je crois bien que j'allais en finir complexé de ces suçons.

Sortant de la salle de bain, je revins dans la petite pièce, la petite chambre d’hôpital, en tenu d’infirmière blanche, m’arrivant au-dessus des genoux. Mes jour était rouge de honte, je ressemblais à une fille la dedans… Mais en béquille, ça ne faisais pas vraiment classe… Tournant un peu mon regard vers lui. Découvrant ses joues rouges. Puis, le laissant soupirer, un peu déçu… Je lança d’une petite voix :
« Monsieur est servis .. Monsieur est heureux ? ... »
« Pl - Plutôt ouais .. »

Frappant à la porte une infirmière entra de la pièce, rougissant en me voyant. Je la regarda en haussant un sourcil, ne comprenant pas trop ce qui lui arrivait… voyant qu’elle déposais une boite sur le sol, je pus voir mes habit, mon sac et mon manteau. Surement qu’on eut pris mes affaire de sport plutôt qu’une chemise médical pour me changer…

« E - Excusez moi Mesdames ! Je .. Je n'etais pas au courant ! »

Je lâcha un léger rire, la regardant en souriant un peu, puis voyant Sasha, mon sourire s’attendrie un peu plus.

« J'vais tuer cette meuf un jour .. »

Il se leva me caressa le derrière et me poussa sur le lit. Me rattrapant sur mon bras valide, le regardant un peu surprit.

« T'es irrésistible comme ça le gosse. »

Je baissa un peu la tête en rougissant, pris de bouffer de chaleur. Sa main vint attraper mon menton, et tout en fermant mes yeux je le laissa coller ses lèvres aux miennes, puis y glisser sa langue. Ca me manquais, et en même temps, cela m’énervais d’être dans un sale état au moment de le voir…

« Euh .. On fait quoi ? »

Je me mordis un peu la lèvre inférieure, serrant les jambes, telle une vierge pour se protéger un peu gêné. Je me redressa un peu pour lui sourire et me frotter nerveusement la tête. Tirant la langue comme un enfant de quatre ans. Je passa mes bras autour de sa taille pour le faire basculer sur le lit avec moi, sur le côté en rigolant. Puis, j’alla me coller contre lui.

« Tu m’as manqué … Et on ne peut pas faire grand-chose dans un hôpital. Malheureusement… »

Même si il ne le disait pas, je suis sure qu’il s’était inquiété tout de même, je cacha mon nez dans son torse en prenant une grand inspiration.

« Je vais bien .» Même si, je pense, cela ne servait à rien…

« T'es irrésistible comme ça le gosse. »

Non, je ne devais surtout pas lâcher, mon mal à l'aise allait me tuer à force. Je voyant baisser sa tête, je souris d'amusement et lui releva le menton pour l'embrasser. Ma langue vint taquiner la sienne et je me dégagea un peu de gêne.

« Euh .. On fait quoi ? »

Détournant le regard quand il serra ses jambes, je le regarda se lever et sourit affectueusement. Un gamin. Pour moi c'était un vrai gosse. J'hoquetai de surprise en me sentant tomber et rigola faiblement avant de le serrer contre moi lentement. J'aimais sa chaleur. Je n'étais pas habitué au contact physique comme celui-là mais je crois bien que j'avais finit par m'y habituer.
« Tu m'as manqué ... Et on ne peut pas faire grand-chose dans un hôpital. Malheureusement ... »
« Oh. C'pas grave, j'ai pas envie. »

Mensonges, j'étais encore en manque mais je m'abstenais. Les suçons allaient bien partir un jour hein ? Bien sûr. Si je m'étais inquiété pour ce mec ? Ça aussi. Mais je n'allais pas oser le dire non plus.

« Je vais bien. »
« J'espère. »

Je lui sourit gentiment et fit glisser ses cheveux bruns entre mes doigts. Eh bien eh bien, il était resté en infirmière, c'était vraiment dur de se retenir de bander devant cette vue. Je resta couché sans rien dire et poussa un long soupir de désespoir.

« Je ressemble autant à une fille que ça ? »

Je me détacha lentement de Haru, remettant correctement ma chemise alors que normalement, je m'en foutais totalement qu'elle soit relevée ou un peu déboutonnée. Je rigola nerveusement et passa ma main dans mes cheveux, attrapant une nouvelle fois mes lunettes pour les mettre sur le nez de Haru.

« Infirmière à lunettes va. »

En rentrant, j'allais vraiment devoir me soulager.

Me serrant contre lui, je m’apaisai peu à peu, ne pensant plus à rien. Ni à mes douleurs, ni à ce qui s’était passé le matin. Je le sentis me serrer contre lui, mon cœur se mit à battra la chamade mais j’étais content au moins. C’était agréable pour quelqu’un comme moi. Un peu de chaleur humaine, ça réchauffait le cœur battant dans ma poitrine…

« Tu m'as manqué ... Et on ne peut pas faire grand-chose dans un hôpital. Malheureusement ... »
« Oh. C'pas grave, j'ai pas envie. »

Je lâchai un léger rire, il mentait et je le savais. Sasha était toujours en manque… Qu’est ce qui le dérangeait ? … hm … Ca commençais à me frustrer. Mais je devais avant tout le rassurer sur mon état… Même si ça le faisait rire, ce n’était pas banal de voir un mec tombé du haut d’un toit pour finir vivant sur un lit d’hôpital sans blessure grave.

« Je vais bien. »
« J'espère. »

Ses doigts de glissèrent dans mes cheveux pour me faire frissonner de plaisir. J’adorais ses contacts, aussi cours soit-il. J’attrapai le bas de ma tenue pour la faire un peu descendre. Trop moulant elle remontait, très classe, très classe … Un vrai prostitué…  collant un peu plus mon nez contre lui respirant son odeur rassurante.

« Je ressemble autant à une fille que ça ? »
Je lâcha un petit rire avant de répondre : «  Un peu oui, mais pas à mes yeux. Juste un garçon mignon, plein de charme et qui cache bien son jeu .»

Il se détacha de moi pour remonter sa chemise, je me remis difficilement assit en posant ma jambe blesser tendu sur le lit, pour ne pas forer dessus. En reprenant compte de ce qu’il se passait autour de moi, Sasha posa ses lunettes sur mon nez. Je cligna des yeux, peu habitué à ce genre de chose en le regardant le regard plein de questions.

« Infirmière à lunettes va. »

Je lâcha un léger rire en remontant les lunettes sur mon nez.

«  Menteur, tu te retiens, non ? Il s’est passé quelque chose ?... »

Je baissa un peu la tête, remontant pour m’appuyer sur le dossier du lit, les deux jambes à présent posé dessus, collé l’une à l’autre. Mes mains tirant sur la robe pour ne pas qu’elle remonte. Personnellement, je n’avais pas vraiment envie, juste envie d’être avec lui. Tournant ma tête vers la fenêtre, regardant le ciel avec envie, je décrocha un petit sourire.

« J’ai vraiment eu peur, mais bizarrement, ça m’as semblez agréable de volé …J’aurais aimé être un oiseau… »

Les joues un peu rose de gêne, je replaça une mèche en place.

« Je ressemble autant à une fille que ça ? »
« Un peu oui, mais pas a mes yeux. Juste un garcon mignon, plein de charme et qui cache bien son jeu. »

Je rigolai faiblement en étant un peu gêné et me rassit tranquillement pour remonter ma chemise. Haru .. Un jour, il allait me tuer de gêne. Pour me changer les idées, j'allai prendre ma paire de lunettes pour la mettre sur le nez de Haru. Il était chou avec, et pourquoi il avait ce regard même ? C'était dérangeant ?

« Infirmière à lunettes va. »
« Menteur, tu te retiens non ? Il s'est passé quelque chose ? ... »

Je rigola nerveusement mais ne répondit pas. Je posa instinctivement mes mains sur mon entre-jambe pour toujours autant me retenir de bander. C'en était douloureux. Ce soir. Ce soir j'allais me soulager donc il fallait que je tienne. Un sourire amer sur le coin des lèvres, il bougeait beaucoup ce mec une fois que je le lachais quand même. 

« J'ai vraiment eu peur, mais bizarrement, ça m'as semblez agréable de volé .. J'aurais aimé être un oiseau ... »

Je le regarda en souriant faiblement et poussa un long soupir. Repondant enfin à sa question.

« Disons que pendant une soirée arrosée je me suis fait dominé .. »

Par une fille bien sur. Je poussai un long soupir et retira la paire de lunette de Haru pour la redéposer sur la table. 

« Peut-être qu'à toi ça te fait rien mais rien que de savoir qu'on a ..  »

Je poussai de faible jurons en rougissant de gêne et le gratta nerveusement le crâne. Je haïssais ça. Je remonta un peu plus ma chemise de gêne et rigola faiblement. 

« Et puis .. En quoi ça te regarde hein ? »

« Infirmière à lunettes va. »
« Menteur, tu te retiens non ? Il s'est passé quelque chose ? ... »

Je reconnais que je bougeais et m’agitait beaucoup pour quelqu’un qui venait de faire une chute de six étages. Mais les hôpitaux me rendaient nerveux et mal à l’aise, et sa présence n’arrangeait rien. De plus, le sujet était en train de devenir assez space et ça allait mal finir je pense… Le regardant faire en posant ses mains entre ses jambes un peu coupable quand même. Je tourna la tête vers la fenêtre, regardant le ciel avec envie.

« J'ai vraiment eu peur, mais bizarrement, ça m'as semblé agréable de voler ... J'aurais aimé être un oiseau ... »


L’entendent soupirer, je baissa un peu la tête, attendant qu’il parle.
« Disons que pendant une soirée arrosée je me suis fait dominé ... »

Il reprit ses lunettes et les déposa sur la table de chevet. J’étais de même un peu surpris de cet aveu. Mais surtout … En colère, jaloux de cette personne qui l’avait touché. Juste pour ça, je me détestais.

« Peut-être qu'à toi ça te fait rien mais rien que de savoir qu'on a .. »
« Hm… »

Fixant toujours le ciel, je ne tenais pas vraiment à voir à quoi il ressemblait pour le moment, surement gêné… Ou en colère contre cette personne.

« Et puis .. En quoi ça te regarde hein ? »
« Surement en rien … C’est ce que tu veux entendre ? » Déclarais-je dans un soupir, un peu à contre cœur. Non monsieur, je n’étais pas indifférent, et le fait de savoir que quelqu’un t’avait touché contre ton gré me faisais tout aussi mal à moi qu’à toi. Si j’avais vu la scène, je crois que tu aurais découvert un Haru qui ne te plait pas…… Sur le point d’ajouter une nouvelle phrase, je pris une grande inspiration.

« Je suis sérieux quand je dis que je … je… t’aime plus qu’un simple ami… »

Sur la fin de ma phrase, la porte de la chambre s’ouvrit pour laisser place à un homme d’environs 28ans. Plutôt beau, en forme. Deux magnifiques prunelles vertes sur son visage rouge d’essoufflement et une chevelure rousse qui lui allait à merveille.

« Haruuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhikoooo !!!!!!! Enfin j’ai trouvé ta chambre ! »

J’étais pour le moins … Etonné de le voir ici. Oui, ce grand dadet accros à moi qui m’appelais par mon patronyme complet n’était personne d’autre que mon patron. Sans que je comprenne le pourquoi du comment, je me retrouvai a étouffé dans ses bras, un peu rouge.

«  … Michel, tu m’étouffes. »
« Mais euh, je me suis inquiété moi ! »

Je tourna mon visage vers Sasha, secouant ma main avec le sourire pour faire guise d’excuse. Posant mes mains sur le torse de Michel pour le décaler un peu, je pus reprendre mon souffle. Il me fixa un moment avant se tourner la tête vers Sasha, il le connaissait ?

« Attend, il t’a fait un show en infirmière ? Et j‘étais pas invité ?! »

« Et puis .. En quoi ça te regarde hein ? »
« Sûrement en rien ... C'est ça que tu veux entendre ? »

Et ça ne lui faisait rien à ce con ? Il m'aimait vraiment comme il le disait ? Je me contenta d'appuyer un peu plus sur ma légère érection. Ça ne voulait pas partir, c'etait horriblement gênant et horriblement chiant. Je n'aurais jamais du venir le voir finalement. Peut être demain, mais pas aujourd'hui en faite. Je baissai ma tête, énervé contre moi même.

« Je suis sérieux quand je dis que je ... je ... je t'aime plus qu'un ami. »
« S'tu l'dis. »

Un roux vint s'incruster dans notre conversation, me mettant encore plus en rogne pour nous couper même si on n'avait quasiment plus rien à dire. Je n'aimais pas ça, mais alors pas du tout. Je savais que ce mec allait foutre de la merde.

« Haruuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhikoooo !!!!!!! Enfin j’ai trouvé ta chambre ! »

J'allais le tuer. J'allais décidément le tuer. Bien sûr que je le connaissais. À force d'avoir fréquenté son hôtel, on avait plus ou moins fait connaissance. Sans plus. Mais quand il prit dans ses bras Haru, je pus découvrir ce sentiment de colère, de haine, il s'était approché de MON Haru. J'etais vraiment trop possessif. J'en devenais dingue. Je posa mes mains sur mon visage à me maudir d'être tombé amoureux. Pourquoi ? Ca ne donnait que des emmerdes. Des emmerdes à la con.

« ... Michel, tu m'étouffes. »
« Mais euh, je me suis inquiété moi ! »

Quand il posa son regard sur moi en s'excusant avec n sourire, je le fusilla violemment du regard. J'étais vert de jalousie. Je n'en pouvais plus de ressentir ça. Je voulais le tuer. Je voulais ME tuer.  Et à l'autre de me regarder. Quoi encore ?

« Attend, il t'a fait un show en infirmière ? Et j'étais pas invité ?! »
« Je préfère en profiter seul tu vois ? C'est pas tous les jours qu'on a le droit à ce genre de truc hein.  »

Je lui fit un sourire puant la fausseté et finit par reprendre ma paire de lunettes. Il me saoulait grâce. Je voulais partir. Donc autant le faire si c'était pour juste les regarder se chouchouter.

« J'y vais. »

Ignorant le regard des deux mecs, je pris mes affaires et parti de l'hôpital pour trainer dehors un peu, prendre de l'air. Je m'étais beaucoup trop refroidi. Même plus cette envie de le faire. Rien. Je n'avais même pas eu le numéro de Haru au final mais là, je n'en voulais juste pas.

Mon patron, Michel, un jeune homme de 28ans environ venait d’entrée dans la chambre d’hôpital, inquiéter pour moi et surement pour venir prendre des nouvelles. M’ayant littéralement sauté dessus. Secouant une main dans le vide pour m’excuser de tout ça auprès de Sasha, ce dernier me fusilla du regard. Je fus pris de sueur froide, ne comprenant pas pourquoi ce dernier avait agis ainsi. Je décalai un peu mon patron, question de ne pas finir étouffé, j’avais eu ma dose de ce côté-là. Pris d’un léger vertige de fatigue, je posai une main sur ma tête, ne prêtant plus attention à ce qui se passait autour de moi. Il était devenu … froid.

« Attend, il t'a fait un show en infirmière ? Et j'étais pas invité ?! »
« Je préfère en profiter seul tu vois ? C'est pas tous les jours qu'on a le droit à ce genre de truc hein. »

Reprenant ses lunettes, Sasha se dirigea vers la porte.

« J'y vais. »
« D’accord … bye bye… »

A sa sortie, je devenu muet comme une carpe. Laissant Michel soupirer et sortir une chemise blanche de son sac, puis venir devant moi.

« Il est pas commode, je faisais juste de l’humour …. Aller vient voir Onii-chan, tu ne vas pas rester en cosplay d’infirmière pour dormir, je t’ai apporté des chemises… »

Doucement, je me tourna vers mon patron avec le sourire. Onii-chan… Oui c’est vrai, ce type était un peu mon sauveur. Je le considérais comme mon frère, même si on ne se voyait presque jamais. Après m’avoir aidé à me changer, il me recoucha correctement dans le lit et s’allongea à côté de moi. Me voyant toujours aussi silencieux, il commença une longue série de caresse sur mes cheveux, me rassurant. Et comme un con, moi, sous l’effet encore du froid de Sasha je fondis en larme. M’endormant quelques minutes plus tard.

Je ne sais pas ce qui allait se passer maintenant… Mais si Sasha ne voulait pas ou plus de moi, je ne pouvais rien y faire et j’accepterais ça… Même si je savais que de mon côté j’allais devoir faire certain effort ou sacrifice. Et être moins gamin, changé de comportement…