Une rencontre agréable à voir [Pv: Setsuna Tsuji]

Le bonheur est une chose éphémère enfin moi, je trouve.

Dans mon ancien lycée j'étais le président du club de basket et j'étais pratiquement le meilleur joueur du lycée, je suis dans ce nouveau lycée toujours en prépa et j'ai toujours mes 18 ans vous vous demanderez surement comment est ce que ça se fait ? Et bien c'est simple, au cours de mon année j'ai quitter Suki Gakuen pour rejoindre Occident d'Orient, ce lycée à l'air d'avoir un niveau plus élever c'est donc la raison pour laquelle j'ai changer Suki Gakuen avait un niveau vraiment faible et dés le début d'année je le ressentais, je n'allais pas à certain cours et pourtant j'arrivais à ne pas rater mes interrogations pour dire à quel point le niveau est médiocre, aujourd'hui c'est en quelque sorte mon nouveau lycée mais surtout on premier jour.

Je me suis lever en ayant une tête un peu fatiguer je partis directement en direction de la salle de bain pour pouvoir prendre une douche, après ma bonne petite douche je pris des habits dans mon armoire c'était assez simple, chemise bleu avec une cravate rouge, je mis un pantalon noir classique avec des chaussures de la même couleur, je me coiffais rapidement les cheveux et je mis une lentille de contacte pour cacher mon œil jaune, je me suis demander ce que ça allait faire que de cacher en quelque sorte mes yeux vairons, peut être que j'arriverais à attirer plus d'amis ou amie enfin je n'en savais rien j'allais tester pour la première fois, pas que je me cachais ou quoi non du tout juste que c'était un petit test en quelque sorte.

Je sortis de ma maison pour aller en direction du lycée, j'arrivais alors devant la porte de celle ci aujourd'hui nous n'avions pas cours mais je voulais en quelque sorte le visiter avant que l'on ne me présente ou quoi que ça soit, j'avais fait un rapide tour du lycée et après avoir fait le tour du lycée je partis en direction d'un endroit calme et sans trop de monde, nous étions désormais en après-midi et je me suis dit que voir l'eau et la plage serait assez apaisant, je marchais main en poche en allant en direction de cette plage qui ne se trouvait pas trop loin du lycée, je pouvais y aller en voiture bien évidemment mais je préférais marcher.

J'étais enfin arriver à la plage normalement je devrais retirer mes chaussures mais je m'en foutais personne ne pouvait me donner d'ordre et j'allais de toute manière évité ceux qui surveillait les plages et veillait au bon fonctionnement de celle ci, je marchais un peu au bord de la plage en regardant en direction de la mer, l'eau était bleu et il faisait beau, je ne regardais pas vraiment devant moi mais plutôt sur le côté, j'étais à présenter plongé dans la couleur de l'eau et surtout plongé dans le paysage qui se présentais à moi, je pensais en quelque sorte à Brunerose que j'avais laisser là bas, cette fille que j'aimais vraiment mais avec qui je ne pouvais concevoir un certain mariage, je ne pouvais pas me marier avec elle car c'était beaucoup trop tôt et que je ne voulais que sortir avec elle pour l'instant pour ensuite voir si il y avait cette possibilité de mariage, je continuais de marcher jusqu'à ce que je sente pendant une fraction de seconde le pied d'une personne, je n'avais à peine eu le temps de regarder devant moi que j'étais tomber sur le sable, je mis mes mains devant moi pour ne pas tomber la tête la première et me relevais directement en soupirant et en me retournant vers ce pied, je tournais ensuite mon visage vers la personne à qui appartenais ce pied et vu une très jolie fille aux yeux bleutés et aux cheveux bruns, j'avais écarquiller un peu les yeux sous le choc puis repris mon regard froid.

-Excuse moi, je ne t'ai pas vu ...

Je me tournais alors en direction de sont pied pour voir si elle avait une quelconque blessure, je n'étais pas sur de ne pas lui avoir marcher sur le pied donc bon je devais vérifier en quelque sorte mais heureusement je ne voyais rien mais j'avais sans doute du lui faire mal avec le choc, je tournais ensuite mon visage vers le siens et la regardais en me plongeant en quelque sorte dans ses yeux, je mis mes mains dans mes poches et attendit une quelconque réponse d'elle.

Maru de watashi wa Echo...

Comment en étais-je arrivée là ? Pour quelle raison totalement stupide avais-je fini par désirer quitter mon pays natal pour rejoindre la France ? Les circonstances de mon départ me semblaient désormais si fragiles face à la douleur que m'avait infligée cette année passée dans mon ancien établissement scolaire. J'avais rencontré quelques personnes adorables, j'étais... Tombée amoureuse. Et finalement, c'est le cœur en lambeaux que j'avais fini par rejoindre Occident d'Orient. J'avais tout perdu. J'étais désormais seule, si l'on omettait la présence de mon frère, Sora, qui n'en avait plus pour bien longtemps. Et goûter une nouvelle fois à la solitude après avoir été entourée de personnes que l'on croyait merveilleuses était une chute si haute que mon âme en pleurait encore.

« Je suis désolé que tout se soit terminé ainsi... Jamais je n'aurais du te laisser t'inscrire dans ce lycée. » m'avait soufflé mon aîné un soir où je ne pouvais que pleurer dans ses bras.

J'étais devenue vulnérable, sous la couche épaisse de glace formée autour de mon cœur. Mon stoïcisme avait remplacé ce sourire sincère qui avait peu à peu commencé à illuminer mon visage. Et au final tout me semblait bien mieux ainsi. Je ne désirais plus m'attacher, rester éternellement une forteresse close me convenait. Et bien que ces événements aient su nous rapprocher Sora et moi, je ne bénissais en rien ces jours gâchés de mon existence déjà fort peu enviable.

« Itte... »

Mes doigts se resserrèrent doucement sur la fourrure de mon chaton, Boule, dormant paisiblement sur mes genoux tandis que je ressassais intérieurement mon passé face à l'étendue bleue d'un océan me rappelant bien trop les beaux jours nippons. Je me sentais lamentable. Depuis quand étais-je devenue aussi sentimentale ? Toutes ces sensations que j'avais ressenties avaient fait de moi l'une de ces êtres faibles guidés par l'amour et le désir de combler leur manque d'affection. Mais je reprenais le dessus, doucement, mais j'y arrivais. La froideur de mon âme n'avait d'égale que celles des journées glacées d'hiver. Et j'en étais fière, en quelque sorte. Je ne savais plus trop ce que je ressentais à l'égard de cette situation et cela me convenait. Mon cœur se fermait. Et je me jurais intérieurement de ne plus jamais en céder la clé.

« Excuse-moi, je ne t'ai pas vu. »

Cette remarque m'arracha à mes lamentations et c'est impassible que je levais le regard sur le jeune homme se tenant face à moi, intriguée par sa crinière rouge feu. Ravalant une légère grimace, je posais mon attention sur ma cheville quelque peu douloureuse avant de souffler :

« Ce n'est rien... Je ne t'avais pas vu non plus, sinon je t'aurais évité de tomber... »

Je relevais mes iris céruléens sur lui, plissant doucement les paupières en raison de la lumière bien trop éblouissante du soleil qui ne manqua pas de me rappeler sa présence, notamment lorsqu'une sensation désagréable de brûlure m'incita à recouvrir un peu mieux mes cuisses à l'aide de ma robe blanche, dont j'arrangeais également les bretelles après avoir rejeté mes longs cheveux bruns dans mon dos. Caressant délicatement la fourrure de Boule, j'entrouvrais les lèvres, comme pour reprendre la parole mais les refermait. Lui demander s'il allait mal ne ferait qu'entamer la discussion, et même si nous ne serions peut-être même pas amis, je ne tenais pas à courir le risque.

« Tu ne t'es pas fait mal... ? » lâchai-je pourtant, malgré moi.

Cette journée semblait être bonne et peut être amusante, il faisait bon et rien de bien que d'aller à la plage pour pouvoir se retrouver seul avec l'immense mer en tant que paysage, on pouvait tout de même voir des bateaux un peu plus loin, j'étais tellement dans mes pensés que je n'avais pas vu la jeune fille qui était assise sur le sable, j'étais de toute manière munie de mauvaise pensé, elle m'avait en quelque sorte libéré j'étais enfoui dans mon passé celui d'avoir été amoureux d'une fille et de l'avoir laisser tomber pour ensuite rejoindre ce lycée alors que de base avant même d'avoir rejoins mon ancien lycée j'étais plein de regret et de tristesse quant à la mort de ma petite soeur et de mes parents ou peut être pas de mes parents mais ma soeur elle me manquait énormément.

Je venais de heurter une jeune fille aux longs cheveux bruns et aux yeux bleuté, j'avais presque l'impression que l'eau de la mer avait la même couleur que ses yeux mais peut être pas, j'avais peut être mal aux yeux, elle relevait ses yeux vers moi plissant doucement les paupières elle avait surement le soleil dans les yeux vu que j'étais dans un angle en contre plongé par rapport à elle.

« Ce n'est rien... Je ne t'avais pas vu non plus, sinon je t'aurais évité de tomber...»

Elle recouvrit ses jambes puis arrangeait les bretelles de sa robe blanche, lorsque je regardais un peu plus vers le bas je pouvais voir une petite boule de poil je vu qu'elle voulait dire quelque chose mais elle s'arrêta et ferma la bouche, je relevais alors mon regard et commençais de nouveau à me plonger dans ses yeux bleus, je soupirais alors et l'entendu dire.

« Tu ne t'es pas fait mal... ? »

J'essayais de faire un petit sourire rassurant mais je n'étais pas sur que j'avais réussi à le faire, je soupirais alors m'abaissant un peu pour toucher mes chevilles pour voir si j'avais une quelconque blessure ou quoi mais heureusement je n'avais rien, je ne voulais pas qu'à cause de tout ça que j'arrête de jouer le basket à cause d'une éventuelle entorse, une entorse bon d'accord j'abuse un peu mais bon on sais jamais.

- Non je ne me suis pas fait mal merci.

Je continuais de regarder ses beau yeux bleus jusqu'à ce que ma lentille tombe, j'écarquillais grandement les yeux la voyant tomber sur le sable je ne la voyais même plus et je mis rapidement ma main sur mon œil jaune, je voulais essayer d'éviter ce genre de situation mais c'était surement parce que je l'avais mal mise, une lentille ne tombe pas aussi facilement normalement non ?

Enfin bref je la regardais d'un œil cachant mon autre œil, je me tournais ensuite vers la plage, je retirais ma main de mon œil et fixait l'horizon en face de moi elle allait peut être s'inquiéter de ce qui venait de se passer mais moi je ne voulais pas qu'elle m'ai vu ainsi, je ne voulais pas qu'elle ai remarquer mes yeux vairons peut être que pour les gens venant d'ici c'était mal vu ou quelque chose ainsi.

-Shimatta ... chuchotais je en espérant qu'elle n'entende pas.

Je me tournais alors un peu vers elle en laissant visible seulement mon oeil rougeâtre, j'étais donc de profil par rapport à elle et je lui dis ensuite.

-Ne t'en fais pas, je n'ai vraiment rien.

J'avais dit cela avant même qu'elle n'ai quelque chose d'autre à ajouter.

Ce jour-là, l'astre doré du jour faisait les yeux doux à l'étendue azurée s'étendant devant nous...

Je ne savais pas ce qui m'avait menée jusqu'ici, je ne savais pas plus pour quelle raison tu avais décidé de mettre une nouvelle personne sur ma route. Mais je t'en voulais énormément, à toi, là-haut, censé ne vouloir que le bonheur de tes « enfants ».
Et malheureusement pour moi, j'avais vaguement l'impression de le connaître, ce garçon. Certainement un ancien élève de ce lycée que j'avais par tous les moyens désiré quitté. Simple déduction. Après tout il ne semblait pas bien vieux.

« Non, je ne me suis pas fait mal, merci. »

Que devais-je répondre à ça ? Que c'était tant mieux ? Que j'étais contente pour lui ? Hormis l'envolée d'une soudaine culpabilité d'avoir pu l'handicaper, aucun sentiment ne me prît. Au fond, savoir qu'il allait bien me rassurait mais ne me faisait pour autant ni chaud, ni froid. Alors je me contentais de le regarder, jusqu'à ce qu'il ne détourne ses yeux des miens, m'arrachant par la même occasion un léger hoquet surpris. Je ne pensais pas l'avoir rêvé, cet iris doré et alors qu'il semblait chercher activement ce qui m'avait voilé cette couleur excentrique pendant quelques minutes, il s'était mis à cacher son œil de sa main, je me contentais de regarder attentivement le sable en l'entendant chuchoter un mot japonais que je ne cherchais pas plus à identifier.

« Ne t'en fais pas, je n'ai vraiment rien. »

Pour seule réponse, je glissais mes doigts dans le sable, saisissant entre mes doigts une lentille de couleur rouge. Je me relevais doucement en laissant Boule sur le sable, allant m'accroupir face à lui en lui tendant son bien.

« ...Pourquoi t'en cacher ? »

Je ne savais pas si j'avais bien fait, je ne savais pas plus si je ne risquais pas de le blesser. Il avait certainement de bonnes raisons de vouloir cacher ces iris de teintes différentes. Et au fond, cela ne me regardait pas après tout, alors je prenais simplement l'une de ses mains pour y glisser la lentille et reprendre ma place initiale, mon chaton venant se glisser à nouveau sur mes cuisses.
Je me permettais un vague sourire à cette vue et recommençais à délicatement caresser sa tête et son petit corps, les yeux de nouveau rivés sur l'océan alors que je soufflais comme à moi-même :

« Ne t'efforce pas à changer pour les autres... »

Un soupir s'échappa d'entre mes lèvres avant que je ne me perde à nouveau dans mon mutisme habituel. Je n'avais aucune envie de me perdre dans une conversation, je ne voulais nouer aucun lien, et pourtant, le simple fait de savoir qu'une personne quelconque se trouvait à côté de moi me rassurait. Cette solitude qui me pesait tant se faisait plus légère, et j'en avais peur. Paradoxal ? Certainement. Je ne tenais pas à me perdre une fois de plus dans l'amitié ou l'affection. J'avais bien trop à perdre, et Sora me convenait parfaitement. Soit, il ne pouvait être tout, mais il jouait désormais son rôle de frère et malgré les deux ans qu'il nous restait ensembles, j'avais la sensation de me savoir éternellement protégée à ses côtés. N'était-ce pas le rôle d'un aîné après tout ? Protéger sa cadette ?

Secouant la tête, j'expulsais ces pensées de ma tête, me contenant de regarder le ciel qui doucement commençait à se couvrir, et mes yeux se voilèrent.

« Ameonna. »

Je relevais la tête, cachant les larmes qui menaçaient de ravager mes joues à l'aide de mes cheveux. Je ne voulais plus y penser, je ne voulais que vider ma tête, sentir les premières gouttes glacées s'écraser sur ma peau pâle et brûlante en raison du soleil. Laisser mon amertume disparaître avec la pluie.

Je lui avais dit que je n'avais pas mal et qu'elle ne devais pas s'en faire car je n'avais rien, j'étais désormais retourner face à la mer et j'étais en quelque sorte bloquer car ma lentille était tomber, je commençais à me sentir nu je ne savais pas pourquoi pourtant ce n'était vraiment pas la première fois que je faisais cela ou plutôt d'habitude je laissais mes yeux vairons à l'air libre et là je voulais faire ce petit test peut être que Dieu ne voulait pas que j'effectue ce test et que justement il avait fait en sorte que je croise cette fille et qu'elle me fasse tomber ma lentille, je la vu alors devant moi et j'écarquillais grandement mes yeux, elle avait dit quelque chose comme pourquoi t'en cacher, ce n'est pas que je voulais m'en cacher mais c'était plutôt une sorte de test et rien de plus, ce genre de chose ne m'intéressait pas de toute façon.

Elle me tendait donc ma lentille puis pris ma main et y déposa la lentille, j'écarquillais encore grandement les yeux et je les laissais ainsi, je la regardais elle qui avait des yeux vraiment magnifique, sa chevelure était aussi longue te belle, sont visage était apaisant à voir et elle était vraiment belle de toute évidence on aurai pu la comparer à un ange, elle s'était de nouveau lever et je n'avais pas encore dit un mot, elle était repartit à sa place et moi qui regardait toujours devant moi, je pouvais voir un peu vers le haut que le ciel était devenu plus gris.

« Ne t'efforce pas à changer pour les autres... »

je soupirais alors et entendu qu'elle avait aussi soupirer presque en même temps, pratiquement synchronisé, je ne sais pas pourquoi mais je pensais que cette fille avait l'habitude d'être seul, elle était sereine et elle avait l'air vraiment gentille, je ne pouvais pas juger ainsi sans vraiment la connaître mais c'était une sorte d'intuition.

-Je ne m'efforce en rien, ce n'était qu'un test ... Un peu long à expliquer mais bon tant pis.

Je lançais alors la lentille dans la mer et tournais mon regard vers le ciel, il était de plus en plus gris comme si il allait pleuvoir, je soupirais alors et je regardais ainsi mon torse qui était recouvert d'une chemise, je n'avais rien pour me cacher je me tournais alors vers la jeune fille et elle aussi n'avait surement rien pour se couvrir, je la regardais elle qui avait un air un peu triste elle avait en quelque sorte cacher ses yeux avec ses cheveux, elle cachait peut être quelque chose, elle s'était permise de me toucher les mains et moi j'étais curieux en quelque sorte, je m'étais donc tourner vers elle et je dégageais ses cheveux pour revoir sont beau visage, je pouvais voir dans ses yeux une envie de verser des larmes et c'est alors qu'une goutte de pluie vint se poser sur ma main qui se trouvait sur sa joue, les gouttes commençait à tomber de plus en plus, j'avais tourner rapidement mon regard vers la goutte puis tournais mon visage vers ses yeux.

-Tu à l'air triste ... Nous ne devrions pas rester ici, il va pleuvoir des cordes ... Enfin je crois ...

Ce n'est pas que je m'inquiétais pour elle, c'est vrai que j'avais attraper en quelque sorte un esprit dragueur ect, ... Mais j'avais peur d'une certaine manière de retomber amoureux d'une fille et donc de m'approcher trop près d'elles mais j'étais curieux de revoir sont visage qui avait l'air tellement triste, je retirais ma main de sa joue pour prendre ses mains, mon regard était tout de même toujours aussi froid que d'habitude, depuis que j'avais arrêter cette relation avec Brune je n'arrivais plus à avoir le même regard qu'avant.

-Malov Shiffer ... Je viens du lycée Occident d'Orient, j'ai l'impression de t'avoir déjà vu quelque part ...

Il ne pleuvait que lorsque j'étais à tes côtés...

« Je ne m'efforce en rien, ce n'était qu'un test ... Un peu long à expliquer mais bon tant pis. »

Je me contentais de hausser les épaules pour seule réponse. Il faisait ce qu'il voulait après tout, sa vie ne me regardait absolument pas. Alors sans un mot, je me contentais de fixer ce ciel virant au gris, ravalant les larmes qui désiraient tant s'écouler le long de mes joues. Je voulais qu'il pleuve, en un sens, je voulais pouvoir pleurer sans qu'on ne le voie. J'étais donc réellement une ameonna... ? Mon existence me paraissait soudainement bien plus inintéressante et plate. Je ne faisais qu'amener les averses, partout où je pouvais aller. Le seul point positif dans tout ceci était que je savais apporter les arcs-en-ciel, du moins je le croyais. C'était ce qu'il m'avait laissé croire.

« Tu à l'air triste ... Nous ne devrions pas rester ici, il va pleuvoir des cordes ... Enfin je crois ... »

Ces mots m'arrachèrent à ma torpeur, et alors que peu à peu je me rendais compte de ses mains posées sur mon visage et de ses yeux dans les miens, des perles salées s'écoulèrent malgré moi sur mes joues, accompagnées des premières gouttes de pluie. Non... Je ne voulais pas pleurer. Surtout pas devant un inconnu. Ma fierté en prenait une gifle énorme, et je me haïssais d'être aussi faible en ce jour. Sans un mot de plus, je l'avais senti prendre mes mains et après un discret hoquet de surprise, je sentis mes joues se réchauffer légèrement. Voilà que je me mettais à rougir... Ma pauvre Setsuna, ta faiblesse n'a d'égale que ta stupidité.

« Malov Shiffer ... Je viens du lycée Occident d'Orient, j'ai l'impression de t'avoir déjà vu quelque part ... »

Alors j'avais bel et bien raison... Il était certainement au lycée. Et si lui aussi m'avait déjà vue, il avait forcément été à Suki. Un sourire sarcastique étira mes lèvres alors que baissais la tête, fixant nos mains avec intérêt en tentant de stopper le flot de larmes s'écoulant sur ma peau.

« ...Setsuna Tsuji... Je suis aussi de ce lycée... Mais si tu étais autrefois à Suki, tu m'y as certainement déjà vue. »

Je n'avais pas plus envie de parler. Pas avec cette voix chevrotante menaçant de se briser sous peu sous le flot de mes pleurs. Je m'en voulais de me montrer ainsi, et pourtant je n'avais ni la force de m'arrêter, ni même celle de m'en aller. Sur mes cuisses, je sentis Boule se lever et m'abandonner. Les chats n'aimaient pas la pluie après tout...Et je ne faisais que l'apporter. Crois-moi que tu es bien injuste envers tes enfants, toi que nous sommes censés nommer Dieu...

« ...Il va certainement pleuvoir des cordes, oui... Je suis désolée... »

Instinctivement, je me mordis les lèvres pour empêcher à mes larmes de couler plus qu'elles ne le devraient, continuant ensuite :

« ...On...On me surnommait Ameonna... Je commence à comprendre pourquoi... »

Un sourire amer se dessina sur mon visage. En y repensant, il n'y avait que lorsque j'étais aux côtés de Shin que la pluie venait se jouer de nous, et cette constatation m'arracha un frisson d'effroi alors que j'écarquillais doucement les yeux sur les doigts du dénommé Malov.
Il ne pleuvait que lorsque celui que j'aimais était à mes côtés, s'il pleuvait à nouveau désormais... J'avais peur. Très peur. La perspective de savoir ce sentiment aussi près m'effrayait. Alors je le relevais la tête, balayant des yeux la plage désormais déserte en cherchant des yeux une personne ressemblant d'une manière quelconque à Shin. Et le fait de ne pas le trouver me rassurait.

Il pleuvait parce qu'il le fallait... Non ? Au fond, je n'en étais pas réellement sûre, et je m'en sentais terrorisée.

« ...Excuse-moi... »

Pour me laisser aller ainsi devant toi, un parfait inconnu. Pour t'infliger tout le poids de ma peine. Pour te laisser voir que je suis faible. Pour toutes ces larmes qui roulent sur mes joues en compagnie de ce doux début d'averse. Je ne voulais tellement pas laisser ces sentiments me gagner, je les avais tant refoulés qu'il avait suffi de bien peu pour les faire sortir comme ils le devaient.
Ehontée, je me contentais de regarder Malov, l'air certainement pitoyable, mais j'aimais mieux l'oublier. Je n'y avais pas prêté attention, mais il était beau... Ses cheveux rouges apportaient une complémentarité aux teintes différentes de ses yeux, sur une peau parfaitement lisse et pâle. Il était ce genre de beauté froide que l'on ne croisait que rarement. Alors j'en détournais mon regard, comme pour m'en protéger. J'en avais assez des gens bien trop agréable à observer...

La vie est triste comme elle peut être heureuse selon la personne qui la vie, la plus part des gens veulent être heureux, riche, pouvoir vivre dans un bonheur éphémère et ils ne le savent pas car ils sont beaucoup trop occupé à penser ce qu'ils vont faire de leur vie, bien matérielle ou non enfin bref moi je me dis que ce genre de chose reste futile, tout est futile dans ce monde établie par des règles qui sont pour la plus part transgresser par l'espèce humaine.

Cette jeune fille en face de moi était une fille d'une beauté incroyable, il fallait l'avouer elle était vraiment très belle mais pourquoi les filles aussi belle sont souvent les plus tristes c'était une chose normalement inconcevable enfin je le pensais en tout cas, je ne voyais pas pourquoi une fille avec une telle beauté devais souffrir ainsi et je le savais juste en voyant sont regard attristé, il allait pleuvoir en plus de cela et la pluie n'est pas synonyme de bonheur donc bon.

Je lui avais dit que j'avais fait cela simplement pour un test, je n'allais pas lui donner les détails elle s'en foutait de ma vie de toute façon ce n'était qu'une fille que j'avais rencontrer dans cette plage qui allait être ravager par la pluie, elle avait hausser les épaules comme pour me dire tu fais ce que tu veux de ta vie et bon d'un côté c'était sa je n'avais pas de réel raison de m'inquiéter je faisais ce que je voulais de ma vie.

La pluie commençait à tomber mais j'avais pu voir une larme couler de ses yeux avant qu'il ne commence à pleuvoir, la pluie était de plus en plus forte et les gouttes tombaient donc rapidement, j'avais mis mes mains sur ses joues pour essuyer ses larmes qui semblait en quelque sorte être mélanger aux gouttes de pluie, je ne savais pas si elle pleurait vraiment enfin je n'en était pas sur, elle rougissais légèrement et c'était vraiment beau à voir, je lui avais dit qu'elle avait l'air triste puis j'ajoutais qu'il allait pleuvoir et donc que nous ne devrions pas rester ici enfin bref j'avais pris ses mains et je me présentais alors disant que je croyais déjà l'avoir vu quelque part, elle avait un petit sourire dessiner sur sont visage.

« ...Setsuna Tsuji... Je suis aussi de ce lycée... Mais si tu étais autrefois à Suki, tu m'y as certainement déjà vue. »

Setsuna Tsuji quel très beau nom, elle était donc aussi du lycée Suki je voyais donc où est ce que je l'avais vu, la boule qui était sur ses cuisses s'était lever pour l'abandonner, les chats n'aimaient pas la pluie donc bon on ne pouvais pas le forcé à rester.

-Enchantée Setsuna Tsuji .... Je vois maintenant c'est surement là bas que je t'ai déjà vu.

« ...Il va certainement pleuvoir des cordes, oui... Je suis désolée... »

Elle se mordit alors la lèvre, je ne voyais pas pourquoi elle s'excusait, les larmes coulaient toujours sur ses joues et elle dit ensuite.

« ...On...On me surnommait Ameonna... Je commence à comprendre pourquoi... »

Ameonna ? Je ne voyais pas en quoi elle faisait allusion en disant cela mais bon c'était une coïncidence qu'il commence à pleuvoir alors qu'elle allait pleurer non ? Enfin je crois, je n'en savais trop rien après tout, je la regardais toujours me plongeant dans ses magnifiques yeux bleuté qui avait tout de même toujours cette air triste, elle arrivait cependant à afficher des sourire et cela me faisait vraiment plaisir d'une certaine façon. Plaisir ? Pourquoi ?! je suis quelqu'un de froid et de distant ce genre de chose tel que l'amitié était futile pour moi mais bon je n'arrivais pas à la voir pleurer mais vu que c'était en quelque sorte un petit mélanger avec la pluie j'arrivais à la regarder mais pourquoi est ce que je sentais cette chaleur dans mon coeur.

-Naruhodo, il pleut au moment où tu verse une larme ........ Setsuna ...

Elle posait son regard écarquiller sur nos mains, j'avais retirer l'une de mes mains pour la mettre sur ses joues et ainsi lui essuyer les larmes, je sentais la différence entre les gouttes de pluie et ses larmes, ses perles qui coulait sur ses joues était plus chaude de base.

« ...Excuse-moi... »

Elle s'était encore excuser et je n'avais pas compris pourquoi, la pauvre était vraiment triste et je n'allais pas lui demander pourquoi surtout que je ne l'a connaissais pas enfin je crois elle était dans mon ancien lycée et nous étions maintenant dans le même lycée, elle avait l'air d'avoir à peu près mon age enfin je crois, elle me regardait puis détournais sont regard du mien, je me levais alors la tirant avec moi, je la regardais assez longuement dans les yeux puis la pris dans mes bras.

-Tu n'a pas à t'excuser ... Je n'en vois pas la raison ... Setsuna ... Tu dois rester forte et réussir à surmonté les épreuves de Dieu.

Je ne savais pas pourquoi j'avais fait cela, je sentais sont corps contre le mien et je posais alors l'une des mains sur sa tête pour mettre l'autre sur son dos, je la gardais contre moi et je ne savais pas si ce que je faisais était bien ou non de toute manière je devais la lâcher non ? Mon corps ne m’obéissait pas et il avait agit de lui même de toute façon, je devais l'avouer c'était bon que d'avoir un corps contre sois j'avais complètement oublier cette sensation que d'avoir un corps contre le sien, je la gardait contre moi sans savoir quoi faire d'autre, la pluie tombait encore sur nous et nous devions surement bouger pour ne pas tomber malade.

-Ne pleure plus ... Je suis là ...

Une fois de plus, le ciel pleurait avec moi...

« Enchantée Setsuna Tsuji .... Je vois maintenant c'est surement là bas que je t'ai déjà vu. »

Là-dessus, j'avais continué à laisser échapper d'entre mes lèvres des plaintes sans queue ni tête. Une ameonna ? Je n'étais pas un être mystique, pas aux dernières nouvelles, tout cela me semblait bien trop irréel. Il ne s'agissait là que de coïncidences, certainement. Mais alors pourquoi ? Pourquoi ne pouvais-je m'en persuader ? Pourquoi pleuvait-il uniquement lorsque mon coeur semblait sur le point de s'abandonner à une noirceur aussi profonde que la détresse dans laquelle je m'étais plongée après cette année aux côtés de Shin ? Pourquoi la pluie sur mes joues glacées me brûlait-elle autant ? C'était à croire que chaque goutte s'écrasant sur mon visage tenait à me rappeler avec force chacune des erreurs que j'avais faites.

« Naruhodo, il pleut au moment où tu verse une larme ........ Setsuna ... »

Je ne savais que dire, ma seule réaction fût de baisser la tête alors qu'il effaçait de ses doigts les marques de ma peine s'écoulant sur mes joues. Et cet acte ne pût que me faire rougir un peu plus malgré moi, aussi bien qu'il me réchauffait. Il ne pleuvait qu'au moment où je versais des larmes... Comme si le ciel comprenait ma peine et s'en imprégnait également... Tu deviens folle, Setsuna.

« ...Excuse-moi... »

Je ne savais plus réellement pourquoi je m'étais excusée, je savais simplement qu'après l'avoir dit Malov m'avait doucement relevée avant de me prendre dans ses bras. Mon coeur avait raté un battement, ou deux, mais je n'avais pas cillé, bien trop surprise pour réagir. Alors je l'avais laissé faire, incapable de résister, les yeux écarquillés et les joues rosées.

« Tu n'a pas à t'excuser ... Je n'en vois pas la raison ... Setsuna ... Tu dois rester forte et réussir à surmonté les épreuves de Dieu. »

Mes lèvres restèrent closes alors qu'il me serrait un peu mieux contre lui. Au fond, dans cette situation, je me fichais bien de son statut de totale inconnu. Je ne voulais que pleurer, libérer cette douleur par des larmes que je croyais pures et nécessaires à mon bien-être par la suite. Mais en un sens, je me sentais si pitoyable. Mes yeux bouffis, mon nez rougi, mes cheveux et ma robe trempées par la pluie. Qu'on m'achève. Je ne tenais plus à me sentir ainsi.

« Ne pleure plus... Je suis là... »

Un hoquet m'échappa. Pourquoi ces simples mots avaient-ils réussi à soulever un poids dans mon coeur ? Fermant les yeux, je me contentais de placer mes mains contre son torse, m'efforçant de cesser de pleurer.

« Je... Mh... Merci, Malov... »

Je laissais passer un petit soupir, quelques larmes roulant encore sur mes joues malgré moi bien que son étreinte fût une aide considérable à mon bien-être. Je me sentais revenir celle que j'avais été auparavant, mais je ne voulais plus être heureuse, par la présence d'une personne, par amitié ou même par autre chose. La chute était bien trop douloureuse et longue, et pourtant je ne me défaisais pas de ses bras. La pluie tombait à torrent, la mer, bien trop calme, se teintait d'un gris semblable à la douleur du ciel. Et nous étions là, sous ces plaintes glacées.

« ...Tu n'as pas peur de tomber malade ? »

Pour ma part, je n'en avais aucune crainte. Une grippe ne serait pas bien pire que ce que je me traînais depuis deux mois désormais. Mais je ne tenais pas à y penser. Je ne voulais que pouvoir dire que je me sentais bien, malgré les larmes roulant encore sur mon visage, malgré mon coeur brisé en un millier de morceaux sous sa forteresse de glace. Malgré la sérénité que je ressentais malheureusement en présence d'une autre personne. La solitude ne semblait plus faite pour moi désormais.

Setsuna Tsuji une fille qui était triste et malheureuse je me disais que je ne pouvais pas la laisser ainsi mais qui était-je pour juger cela nécessaire ou non, je n'étais personne que pour m'occuper de son "cas" Je n'avais pas le droit en sois de la toucher ainsi mais je ne pouvais m'empêcher de vouloir sont bien mais surtout qu'elle puisse se calmer et enfin garder un véritable sourire, cette fille je n'étais rien pour elle et elle n'était rien pour moi je l'avais rencontrer alors que j'avais trébuché à cause de son pied, j'avais perdu ma lentille et c'est alors qu'elle pris un air super triste je ne comprenais pas pourquoi mais de toute manière je n'avais pas à comprendre pourquoi je n'avais pas le droit peut être qu'il s'était passer quelque chose de pas très bien dans sa vie dont la raison pour laquelle elle verse des larmes.

Je lui avais dit que j'étais enchanté de la connaître mais est ce que maintenant nous étions passé à un autre grade ? passé de l'inconnu à la connaissance je ne savais pas qu'est ce que nous étions l'un pour l'autre mais en tout cas je l'avais toucher et encore toucher pour en quelque sorte la rassurer, je lui disait ensuite qu'il pleuvait genre lorsqu'elle se m'était à pleurer de pourquoi elle se faisait appelé Ameonna, je la regardais toujours dans les yeux puis je la tirais alors pour la relever et la pris dans mes bras, mon corps avait agit de sont propre chef et je n'avais pas mon mot à dire.

Sont corps contre le mien c'était une sensation oublié qui revenait peu à peu, j'aimais cela et je ne voulais plus la lâcher j'étais égoïste ? Fort possible que ce soit cela mais dans tous les cas là en ce moment c'était peut être pour la rassurer et la calmer ... Non sérieux je n'en sais rien pourquoi est ce que je fais cela Égoïste ou complaisant...

Elle ne parlait pas et moi je l'avais toujours dans mes bras, je lui disais qu'elle ne devait pas s'excuser et qu'elle devait surmonté les épreuves de Dieu, je la serrais un peu plus fort en disant cela, je continuais enfin par lui dire que j'étais là et qu'elle ne devait plus pleurer.

« Je... Mh... Merci, Malov... »

Je pu entendre un soupir venant d'elle et un sourire vint se poser sur mes lèvres, je ne savais pas si ce que je faisais marchais ou lui faisait de l'effet mais en tout cas elle ne s'était pas dégager de mon étreinte et ne me repoussais même pas, elle n'essayait pas de m'éjecter pour se libérer il pleuvait des cordes et nous étions sous cette pluie glacé mais malgré cela nos corps étaient chaud l'un contre l'autre je ne ressentais même pas le froid, c'est alors qu'elle me dit.

« ...Tu n'as pas peur de tomber malade ? »

Peur de tomber malade ? Non du tout, mais j'avais cependant peur pour elle, je décessairs doucement mon étreinte et je la tirais vers moi, j'avais pris sa main et je courais en sa compagnie en cherchant un endroit où nous poser pour ne plus être sous la pluie, nous courrions alors ensuite le rythme fut plus lent jusqu'à s'arrêter de courir, je marchais simplement tirant sa main avec moi.

-Je n'ai pas peur de tomber malade non ... Par contre je ne veux pas que tu tombe malade..

Comment sa "je ne veux pas" Depuis quand je dis des trucs comme ça moi ... Les seules choses pareils que je sortais c'était pour Brunerose car je m’inquiétais pour elle mais désormais elle n'était plus au centre de mon attention, c'était cette fille Setsuna qui était et avait l'air tellement fragile, je ne voulais pas la laisser souffrir ainsi je ne savais pas pourquoi peut être avait-elle réussi en quelque sorte à m'adoucir et à me faire redécouvrir les mêmes genre de sentiment que j'avais à mes débuts avec Brunerose, de l’intérêt pour une personne .... S'intéresser à une personne était-il possible ?

Nous continuons de marcher et je lui tirais toujours la main, j'avais trouver un petit endroit caché c'était en quelque sorte un pont, nous étions arriver en dessous de celui ci tout mouiller, je soupirais alors me retournant vers elle et essuyant l'eau qu'elle avait sur sont visage.

-Tu va mieux ? ...

Je ne savais pas pourquoi je lui avais dit cela sans doute parce que je me suis dit qu'elle devait être un peu calmer avec tout ça ou peut être pas, je tenais toujours sa main et je ne l'avais pas lâcher malgré que nous étions arriver au pont, ma main ne voulait pas lâcher la sienne et je me plongeais dans sont regard en espérant qu'elle montre un peu plus de joie.

« Tu es plus belle quand tu souris... »

« Je n'ai pas peur de tomber malade, non... Par contre, je ne veux pas que tu tombes malade. »

Je n'eus pas mon mot à dire qu'il m'entraîna sans même me demander mon avis vers un abri proche. Nous marchâmes un petit moment, à la recherche d'un endroit où nous pourrions être au sec en attendant la fin de cette violente averse, et une fois arrivés sous un pont, Malov se tourna vers moi pour délicatement nettoyer mon visage. Je ne cillais pas, le laissant faire en le fixant de mon regard d'un agaçant stoïcisme.
Devais-je le remercier ? Ou me taire ? Je ne savais pas réellement quoi faire, alors je le regardais, silencieuse, suffoquant quelque peu en raison de mes poumons faibles et je hochais doucement la tête lorsqu'il me questionna quant à mon état.

« Je...Je vais mieux, oui. » soufflais-je en tentant de le rassurer à l'aide d'un léger sourire.

C'était sans compter les frissons qui parcouraient doucement mon corps et que je voilais au mieux à l'aide du long rideau brun de mes cheveux. Je prenais alors une grande bouffée d'air, cherchant par quelque moyen que ce soit de calmer le rythme effréné de mon cœur et de ma respiration. Les courses n'étaient pas mon fort, absolument pas. Du moins, j'aurais mieux fait de l'éviter au vu des problèmes assez imposants que je me traînais. Atteinte d'une phtisie pulmonaire, je me faisais soigner, certes, mais elle ne manquait jamais de me rappeler sa présence lorsqu'elle l'estimait nécessaire. Et en un sens, c'était le moment.

Essoufflée, je m'appuyais doucement contre la base du pont, derrière moi, me laissant glisser contre celui-ci jusqu'à m'asseoir par terre.

« Et toi ? »

Je savais qu'il n'avait rien, il me l'avait dit après tout, qu'il n'avait pas peur de tomber malade, et il n'en avait absolument pas l'air. Et si au fond je n'avais pas démontré un quelconque signe de mal-être, pourquoi s'était-il inquiété de mon état ? Pourquoi ce fait m'arrachait-il un discret sourire attendri ? Pourquoi n'avais-je pas fui ? J'aurais dû rentrer chez moi, retirer mes vêtements, me glisser dans mon lit et oublier cette rencontre, ce visage, cette gentillesse qu'il avait laissée paraître. Je ne savais pas même s'il mentait ou pas, mais pour quelle raison l'aurait-il fait ? Personne ne désirait perdre son temps avec moi. J'étais bien trop fade... Inintéressante... Et désespérément pitoyable de me retrouver à penser comme ces adolescentes de quatorze ans en pleine crise.

Je connaissais des gens qui m'aimaient. Aussi bien en France qu'au Japon. J'avais Sora. J'avais les rares « amis » que j'avais laissés au Japon. Je n'avais aucune raison de me sentir délaissée ou abandonnée. Et pourtant... Les douleurs du passé me semblaient bien plus « imprégnées » en moi que cette généralité.
Un soupir s'échappa de mes lèvres alors que je baissais doucement la tête, fixant mes pieds trempées dans mes ballerines et je les retirais, doucement pour les poser sur le côté avant de me relever et d'essorer ma robe devenue presque transparente en raison de l'averse présente. Si je m'en préoccupais ? Non. Pas le moins du monde. Ce n'était qu'un corps de femme. Il en avait déjà vu un bon nombre, à mon avis.
Pourtant, je ne pus m'empêcher de sentir mes joues rosir quelque peu alors que je secouais doucement le bas de ma robe pour la défroisser.

« Tu devrais en faire autant si tu ne tiens pas à attraper f-- »

Je fus coupée par une légère goutte d'eau tombant de mes cheveux à mon nez, m'obligeant ainsi à plisser celui-ci avant de doucement l'agiter, prenant ensuite l'initiative de passer mon avant-bras dessus comme pour l'essuyer.

« ...froid. »

Je n'avais vraiment pas peur de tomber malade par contre je me préoccupais d'elle pourquoi ? je n'en savais rien, normalement je serais déjà partit, je n'aurai pas perdu autant de temps et surtout je me serais pas laisser toucher par cette pluie je serais déjà rentrer chez moi pour me coucher et me reposer un peu, je l'avais tirer avec moi jusqu'à un abri, je ne voulais pas qu'elle tombe malade donc j'avais tout de même fait assez vite sans pour autant faire attention à l'état de la jeune fille qui me suivait tant bien que mal, je m'étais tout de même arrêter de courir et nous commencions à marcher vers l'abri arriver là bas j'avais toujours mes mains enlacer aux siennes.

après tout de même quelque seconde je les lâcha, elle avait vraiment l'air fatiguer, elle me regardait et me fixait comme je faisais avec elle, j'aimais sentir son regard sur le mien, mon regard était tout de même froid malgré qu'elle souriait à ma question, elle allait vraiment mieux ? Si c'était le cas c'était parfait car la voir triste je n'arrivais pas à le contenir.

Je la regardais donc afficher son léger sourire puis elle pris une grande bouffé d'air, elle essayait sans doute de reprendre sa respiration normal, j'avais fait une connerie ? Peut être je n'en était pas sur en tout cas, elle était vraiment essoufflé et elle s'appuya à la base du pont, elle glisser sur celui ci pour s'asseoir, je m'approcha doucement d'elle mais je restais debout la regardant toujours, j'essayais d'adoucir mon regard mais je n'y arrivais pas.

« Et toi ? »

-Moi ça va merci...

Je ne savais pas ce qu'il fallait faire désormais la pluie était vraiment forte, je me demandais surtout quand est ce qu'elle allait s'arrêter, je soupirais alors tournant mon regard hors du pont, la pluie était bien là pour combien de temps ça je n'en savais rien, je n'étais pas météorologue ou je sais plus quoi je n'étais qu'un étudiant après tout avec peu être un air de sur doué compte rendu des capacités que j'avais grâce au Shogi.

Elle soupirait alors et baissais sa tête pour regarder ses pieds, je faisais vraiment attention à chaque fait et gestes qu'elle faisait, elle retira ses ballerine pour les déposer sur le côté, elle se releva et essora sa robe qui était pratiquement transparente, je pouvais en quelque sorte voir à travers du blanc mouiller ce n'était pas le luxe vu la transparence, elle était un peu rouge et moi aussi je commençais doucement à rougir, je voyais pratiquement tout, je détachais mon regard de son corps pour me plonger une nouvelle fois dans ses yeux.

« Tu devrais en faire autant si tu ne tiens pas à attraper f-- »

Elle n'avait pas pu finir sa phrase parce qu'une goutte d'eau était tomber de ses cheveux sur son nez, elle l'essuya avec son avant-bras et moi je la regardais avec un air amusé cette fois, un petit sourire moqueur était visible sur mes lèvres.

« ...froid. »

-Ne t'en fais pas pour moi Setsuna je ne risque pas d'attraper froid enfin je crois ...

Je soupirais alors me tournant vers la sortie de l'abri, je me déplaçais jusqu'à arriver vraiment devant cette sortie, je regardais alors les gouttes d'eau tomber du ciel pour s'écraser sur le sol et mouiller tout sur son passage.

- ... Sekai wa .....

Je me retournais alors vers elle affichant un grand sourire et fermant les yeux, je m'approchais d'elle tout doucement jusqu'à arriver vraiment tout près d'elle, j'étais pratiquement à 5 centimètre nez à nez par rapport à elle.

-Je ne vais pas te demander pourquoi tu pleurais plus tôt mais j’espère ne jamais te revoir pleurer...

Je reculais un peu pour ne pas lui faire peur, je me rappelais alors ce que je lui avais dit comme quoi j'étais là et qu'elle ne devait plus pleurer, tout ce que je lui avais dit plus tôt me repassait un peu au ralenti dans la tête, je rougissais légèrement à tout cela, qui était-je une nouvelle fois pour lui dire tout ça, personne en tout cas pour l'instant.

-Je suis un parfaite inconnu par rapport à toi, tu devrais tout de même faire attention Setsu ....

Je ne fini pas de prononcer sont prénom, je me tournais une nouvelle fois vers la sortie de l'abri et vu que la pluie commençait à se calmer comme si elle allait bientôt s'arrêter, je me tournais une nouvelle fois vers Setsuna pour lui faire un petit sourire rassurant, je dis alors en soupirant.

-Tu es japonaise n'est ce pas ?

« Car c'est après la peine qu'on peut vraiment aimer... »

Après la pluie vient le beau temps. Je n'avais donc pas réellement à me maudire, au contraire. Si je savais apporter les arcs-en-ciel, pourquoi haïr mon existence ? Pourquoi détester le fait que je savais amener tout de même un minimum de beauté aux jours des personnes à mes côtés ? C'était irréel, et pourtant je me sentais prétentieuse de penser ainsi. Croire que ma seule tristesse permettait à la pluie de tomber et qu'une fois mon coeur quelque peu guéri, les cieux recouvraient tout leur beauté... C'était pathétique et pourtant si rassurant.

« Ne t'en fais pas pour moi Setsuna, je ne risque pas d'attraper froid, enfin je crois... »

Je ne pouvais répondre à sa question par un vague sourire rassuré. Bien que j'eus un peu de mal à y croire sur le coup.

« ...Sekai wa... »

A mon tour, je levais les yeux vers le ciel, encore quelque peu grisâtre bien que moins qu'auparavant. Je grimaçais toutefois légèrement, même si je fus rassurée de constater que la pluie ne tarderait pas à s'arrêter et posais doucement une main sur ma tête pour y appuyer doucement mes doigts, prise d'une légère migraine. Je n'avais pas besoin de ça, pas maintenant. Mais la pluie mêlée à ma faiblesse physique ne faisait qu'accentuer la douleur soudaine qui vînt tambouriner mon crâne bien que je tentais au mieux d'en faire abstraction.

A vrai dire, j'étais obligée d'en faire abstraction. Arrachée à cette vague inquiétude par le visage de Malov, bien trop près du mien, armé d'un charmant et large sourire. Une violente chaleur vînt colorer mes joues d'un rouge vif sans pour autant que je ne perde le stoïcisme de mon regard, le fixant sans un mot.

« Je ne vais pas te demander pourquoi tu pleurais plus tôt, mais j'espère ne plus jamais te revoir pleurer... »

Il recula alors et je sentis mon rythme cardiaque reprendre sa régularité habituelle. Il m'avait surprise, je n'avais pas eu peur, mais je ne m'y attendais réellement pas. Pourtant, le rouge ne quitta pas mes joues. Pas en raison de ma gêne, non, plutôt à cause de la fièvre qui petit à petit risquait de me prendre.

« Je ne peux rien te promettre... » soufflai-je, tout bas.
« Je suis un parfait inconnu par rapport à toi, tu devrais tout de même faire attention, Setsu... »

Un parfait inconnu ? Peu m'importait, à l'heure actuelle. Au pire s'il m'arrivait des pépins j'aurais pu le raconter ensuite comme l'un de rares évènements marquants de ma vie. Ou on le ferait à ma place, si je mourrais avant l'heure.

« Tu es japonaise, n'est-ce pas ? » me questionna-t-il avec un sourire rassurant tandis que le ciel laissait couler ses dernières larmes.

Je hochais la tête, simplement, passant une main sur mon visage en fixant le sol rendu flou avec un soudain intérêt.

« ...Mh...Hai... »

Génial. Manquait plus que ça. Chancelant à peine, je m'appuyais doucement contre la base du pont, une main posée sur mon visage.

« Ano... Je crois que... Je vais... Je vais rentrer chez moi... »

La pluie c'était arrêter, le ciel perdait de sa couleur grisé pour essayer de petit à petit redevenir d'une couleur bleu, je lui avais dit qu'elle ne devait pas s'inquiéter pour moi car je n'allais pas tomber malade enfin c'est ce que je pensais, mon corps était assez résistant donc il en fallait beaucoup pour que je tombe malade, je regardais donc le ciel et je ne pu m'empêcher de dire "Sekai wa" .. Ce monde était vaste mais surtout peuplé de gens sans réel coeur ... J'ai un coeur moi ? ... Enfin je crois je sais pas trop mais bref en tout cas ce monde n'est pas peuplé comme il devrait l'être.

Je m'approchais ensuite de Setsuna, j'étais assez proche voir trop proche je ne savais pas si elle allait être mal à l'aise mais je vu ses joues devenir rosé, oui elle était surement gêner mais je voulais en quelque sorte que ce que j'allais lui dire lui reste dans la tête, je lui disais que je ne voulais plus la revoir pleurer, je ne savais pas pourquoi j'avais dit cela mais une chose et sur je ne voulais plus la revoir pleurer qui aimerais donc voir une fille verser des larmes à cause de sa tristesse.

Je reculais alors et elle me dit qu'elle ne me promettrais rien, je soupirais aussi la regardant avec un air plutôt froid, je lui disais ensuite que j'étais un parfait inconnu et qu'elle devait faire attention mais elle ne dit rien à ce sujet là, je lui ai ensuite demander si elle était japonaise, et j'avais à ce moment là sur mon visage un large sourire.

« ...Mh...Hai... »

Elle était donc japonaise, je la regardais alors avec intérêt et je m'approchais alors une nouvelle fois près d'elle lorsque je la vis s'appuyer doucement sur la base du pont j'avais l'impression qu'elle n'étais pas bien.

« Ano... Je crois que... Je vais... Je vais rentrer chez moi... »

Elle voulait rentrer chez elle ? j'étais une nouvelle fois assez proche d'elle voyant que ses joues étaient toujours rosé je touchais alors son front et sentit qu'il était assez chaud, j'écarquillais mes yeux et pris sont bras d'un coup pour le mettre autours de mon cou, je mis ma main sur son dos et la tirait alors avec moi la soulevant alors.

-Tu est fiévreuse, je vais te raccompagner chez toi ou plutôt t'emmener à l'hôpital ou voir un médecin.

Nous étions donc partit du pont je ne lui laissais pas le choix et de toute façon elle n'avait pas sont mot à dire, elle était fatiguer, faible et elle devait se reposer un peu et que quelqu'un prenne soin d'elle, je ne savais pas si elle avait quelqu'un dans sa vie ou si elle avait des frères et soeurs mais de toute façon le seul choix que je lui laissais à présent c'était le médecin ou la maison, dans tous les cas je resterais près d'elle, j'allais peut être même la ramener chez moi, là bas il y aura de quoi calmer tout ça.

-Le médecin ou la maison ... C'est le seul choix que je te laisse

« Setsuna… Ton nom te correspond si bien. »

Je ne m’en serais jamais doutée, mais l’ironie faisait qu’effectivement, ce nom m’allait de mieux en mieux. « Éphémère ». Ma mère savait-elle d’ores et déjà que ma vie serait interrompue par une faiblesse physique bien trop importante ? Ou avait-elle simplement désiré me punir en m’affligeant, avec ce nom, la douleur que je subissais actuellement ? Au fond, elle ne devait pas m’aimer, et me voir vivre de là où elle était devait certainement l’agacer. Elle avait tout perdu à cause de moi. Son mari, son fils, sa vie. Comment ne pouvait-elle pas m’en vouloir ? Je me sentais l’équivalent d’un oiseau de malheur, qui n’avait pu que semer la tristesse là où il passait. Ma place n’était tout simplement pas ici. La vie elle-même me le démontrait de par cette maladie qu’elle m’avait accordée sans même que je ne puisse le voir. D’abord ma mère, puis bientôt Sora, et enfin moi ? Mon père abandonnerait sûrement son être au démon de l’alcool entre les bras duquel il était déjà tombé, et au final il ne resterait rien de nous.

Mère, si réellement tu peux nous voir de là où tu es, cesse donc de déferler ton amertume sur ta famille. Ne serait-ce que sur Sora. Je ne comprends même pas de quoi il est coupable. Et si c’est lui, ce pseudo Dieu, qui s’acharne à nous détruire, supplie-le, au nom de ceux que tu aimes, de nous laisser en paix. Par pitié.

« Ano... Je crois que... Je vais... Je vais rentrer chez moi... »

Cette annonce de ma part fût suivie d’une soudaine attention de Malov à mon égard. Doucement, il avait posé sa main sur mon front, et après avoir écarquillé les yeux comme pour exprimer sa surprise, il m’avait doucement soutenue en glissant mon bras autour de son cou, passant sa main sur mon dos.

« Tu est fiévreuse, je vais te raccompagner chez toi ou plutôt t'emmener à l'hôpital ou voir un médecin. »

« Non… Pas l’hôpital… »

Je me faisais pitié. Fiévreuse, faible, en pleurs, ce pauvre Malov m’avait vue dans tous mes états et l’on ne connaissait ni d’Adam, ni d’Eve. Pourtant, cette pensée s’échappa de mon esprit à peine quelques secondes plus tard, tandis qu’il me faisait marcher hors du dessous du pont sans réellement savoir où aller.

L’hôpital ? Hors de question. Je ne tenais pas à être placée sous masque respiratoire et clouée au lit durant des jours entiers. La maison ? Ce n’était pas bien mieux dans la mesure où Sora rentrerait d’ici la fin de la journée et me dorloterait jusqu’au lendemain. Mais la plupart de mes médicaments y étaient, ce n’était pas comme si j’avais réellement le choix.

« Le médecin ou la maison ... C'est le seul choix que je te laisse. »

Une légère moue prît place sur mon visage. Je ne tenais pas à rentrer, pas plus que je ne voulais continuer à lutter contre ces poumons défectueux qui ne faisaient que se détruire un peu plus à chaque jour qui passait. Finalement, un soupir s’échappa d’entre mes lèvres alors que je m’accrochais doucement à Malov, les jambes en miettes.

« Je… Je veux rentrer… Pas l’hôpital… S’il te plaît… »

Alors, tout en continuant à marcher, j’avais entrepris de lui indiquer vaguement où je vivais, espérant qu’il me comprenne et qu’il puisse me ramener. Ensuite, je m’installerais dans mon lit, et je continuerais à agoniser, pour aussi pitoyable que j’étais.

Setsuna était maintenant entre mes mains, j'étais aller la voir et je sentais qu'elle était fiévreuse en m'étant ma main sur son front, je la pris donc pour commencer à marcher avec elle, elle voulait rentrer chez elle mais vu qu'elle n'était pas bien c'était peut être mieux de l'emmener à l’hôpital non ? Enfin je crois j'en savais trop rien peut être qu'elle ne voudrais pas rentrer à l'hôpital peut être qu'elle ne voudrait tout simplement pas enfin moi en tout cas je l'avais avec moi et je lui ai dit que j'allais la raccompagner chez elle ou plutôt à l'hôpital c'était peut être mieux après tout elle s'accrochait à moi puis je lui dit "Le médecin ou la maison".

c'était le seul choix que je lui laissais, elle n'avait rien d'autre à me dire je la sentais s'accrocher à moi et me dire qu'elle voulait rentrer, elle ne voulait pas aller à l'hôpital, elle me disait un peu comment y parvenir et moi je la tenais avec moi, nous prenions tout de même beaucoup de temps je réfléchissant et me disait si c'était pas mieux que je la porte directement, peut être que oui non ? Vu qu'elle était assez faible, enfin les gens nous regarderais surement et ils allaient surement se demander ce qu'il se passe.

Je continuais de suivre ses indications et nous étions surement presque arriver chez elle, le temps était désormais éclaircis c'était peut être cette pluie qui l'avait rendu malade, pauvre fille ... Mais de base je ne m'inquiétais pas autant pour les gens alors qu'est ce qui était en train de m'arriver je sais pas... Je ne pouvais pas être attiré par elle ou même ressentir de l'affection pour elle alors que je ne la connaissais même pas non ? Je l'avais ramener près de chez elle ou plutôt nous étions quelque seconde plus tard devant sa porte, je me suis dit que je ne pouvais pas la mouiller tout de même mais elle était tellement fatiguer qu'elle n'aurait pas eu le force de trouver les clefs, je mis mes mains dans son sac que j'avais pris soin de prendre avec moi et y trouva ses clefs, j'ouvris alors la porte de sa maison et y entra en m'excusant pour l'intrusion je cherchais en quelque sorte sa chambre je ne connaissais pas cette maison et après avoir un peu chercher je la trouva, je l'a ramenais sur son lit, je regardais un peu autours de moi pour regarder un peu à quoi ressemblait sa chambre puis je remarqua sur sa table de chevet des médicaments, c'était des cachets ? Elle était vraiment malade ... Et pas qu'a cause de la pluie ... Enfin je ne devais pas me prononcer, je pris ces cachets et partit chercher maintenant la cuisine après que j'ai chercher un peu je la trouva et pris un verre dans une armoire et y versa de l'eau, je me ramenais désormais près de Setsuna et la regardais la pauvre elle avait vraiment l'air mal en point ... Non mais pourquoi je m'inquiétais comme ça ...

-Tiens Setsuna ... Bois sa te fera du bien ...

Je soupirais et lui donnais ses cachets avec le verre d'eau, après qu'elle ai bu je la contemplais alors un petit peu et mis ma main sur son front, il était toujours aussi chaud mais tout de même un peu moins que tout à l'heure, je fis ensuite bouger les cheveux qui se trouvais devant son visage pour les dégager de celui ci.

-Prend soin de toi Setsuna ....

Je soupirais alors et me dirigeais vers la sortit, j'y voyais le sac que j'avais déposer, je le pris et retourna dans la chambre le déposer à côté d'elle, je sortis enfin de la maison et fis bien attention à bien fermer la porte derrière moi, je m'éloignais alors de la maison et je ne pouvais m'empêcher de penser à elle ... Je venais de regretter d'être partit comme sa sans attendre qu'elle aille mieux.

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