Sujet posté pour continuer un RP de Suki Gakuen. Nos personnages ne considèront pas qu'il on muté d'établissement car ils n'avaient de lien qu'entre eux.
______________________________________________________________________________
Tout avait été si flou. Seulement trois jours après avoir vu Haru, soit le mardi, après des heures de travails et une nuit blanche à cause de tout ce que je faisais et d'un peu d'insomnie, je me trouvais en cours. On était dans les mêmes cours mais étrangement on ne se parlait jamais à ce moment là. Comme si on avait été oublié entre-temps et que quand on se retrouvait seul on redevenait .. des partenaires sexuels. Les caresses sur son corps, j'avais encore tout en tête et je m'empêchais de me concentrer en cours quand je le voyais devant moi ou dans les environs. Mais le mardi, j'étais pâle. Beaucoup trop pâle comparé à l'habitude. Je manquais de tomber à chaque fois que je me levais, je ne faisais pas peur mais je somnolais debout tellement j'en manquais. Je ne pouvais juste plus tenir. La sonnerie avait juste retentit dans mes oreilles avant que je ne me lève et là .. plus rien.
Selon les dires de l'infirmière avec qui je me retrouva plusieurs heures plus tards, les élèves m'avaient amenés à l'infirmerie car je m'étais évanoui. Evanoui de fatigue. Je ne mangeais pas assez bien pour elle et je dormais beaucoup trop peu. Des jours de repos. C'était ce qu'elle m'avait conseillé.
On était donc lundi soir, les cours devaient sûrement être finis à cette heure-ci. Je voulais espérer que Haru vienne me voir mais ç'aurait été trop beau pour être vrai. Je n'avais pas été en cours pendant quasiment une semaine, comme lui hein. Couché sur mon unique canapé, je feuilletais un livre sans vraiment avoir une inspiration de feu à cuisiner. Je n'étais pas sorti de chez moi, je n'avais plus rien dans mon frigo, tout ce qu'il restait en nourriture était des paquets de chips qui étaient éparpillés un peu partout par terre, un sandwich à moitié dévoré et c'était tout. Tout la vaisselle se trouvait sur la table basse à côté du canapé.
Mon studio était très petit, un studio avec une cuisine mélangé au salon, une salle de bain et une autre salle où je mettais tout et n'importe quoi. Je n'avais pas les moyens de m'acheter un autre lit donc le canapé me suffisait. La pièce principale n'était vraiment pas meublée. Un canapé et une bibliothèque y trônait. Ensuite, il y avait une petite table basse devant le canapé où je fourrais toute la nourriture en même temps que je lisais. La lecture, j'avais amené pas mal de chose qui venait de chez mes parents, ça devait bien être la seule chose que j'avais amené. Une fine couverture. J'étais fiévreux depuis déjà pas mal de temps mais je n'avais aucun médicament pour me soigner et mon absence au boulot faisait que je n'avais quasiment plus d'argent.
Tout était très étrange pour moi. J'étais toujours aussi fatigué malgré les heures atroces de sommeil que je me prenais en plus. C'était limite incroyable que je dorme autant. Et puis je n'avais rien à faire chez moi. Même pas de télé. Une commode se tenait à côté de l'étagère pour y mettre mes vêtements mais j'étais vraiment vide chez moi. En décoration, je n'avais qu'un petit tableau avec moi encore .. un peu plus jeune. J'avais seize ans et j'avaus quasiement la même apparence. Pff. C'était ennuyeux tout ça. Je déposai le livre lu par terre à côté de toute la pile, me leva avec une difficulté assez prononcée. Mes jambes flanchaient, je n'allais vraiment pas tenir debout. Chaque jour qui passait me rendait encore plus fiévreux à cause de mon mode d'alimentation qui empirait. Je n'avais plus rien à manger chez moi, je me nourrissait limite d'un paquet de chips pour les repas.
Mes jambes me lâchaient. Ma force me quittait au fur et à mesure. Ma main sur le livre que j'allais prendre, je sentit comme un poids me faire tomber à terre. Je perdis connaissance en faisant tomber des livres par terre. Et même si j'avais quelque chose à manger, je n'avais même plus la force d'aller chercher dans le frigo. Je gémis le prénom de Haru inconsciemment. Pitié. Pourquoi n'était-il pas là ? Je voulais qu'il soit là, je n'en savais pas la raison mais j'en avais besoin. Je ne contrôlais plus rien. Comme si mon corps était sans âme.
La sonnette retentit, seul ça, je ne pouvais entendre que ça. Comme si le reste avait disparu. Qui était-ce ? Je voulais ouvrir. Et si .. c'était lui qui était venu me voir ? Mais .. je ne voulais pas qu'il me voit en une si mauvaise posture.
____________________________________________________________________________
On m’avait raconté qu’un jeune garçon de mon Age s’était évanoui pendant les cours. Au début, je ne préférer même pas y penser … Ca me rendais fou de me dire que ça aurais pu être lui. Il était le seul dans ma tête à présent et je n’aurais pas supporté que quelque chose lui arrive. De plus, il avait toujours mauvaise mine et le teint pâle … Il se forçait à faire les choses, sure. Je n’arrivais plus à me concentrer en cours, je ne pensais qu’à ça, jusqu’au moment où j’entende de la bouche d’un élève la réponse qui me fis si mal.
« Ouais, t’es au courant ? Sasha à fait un malaise et on l’a pas revu depuis ! »
Au moment précis où j’avais entendis ses mots, mon visage n’avais plus montré aucun expression. Je voulais de ses nouvelles, je voulais le voir, même si maintenant, à cause de mes aveux, il aurait tendance à se méfier de moi. Je voulais le voir, le sentir… Etre rassurer de le savoir en bonne santé.
Dans un moment de précipitation, j’avais demandé au professeur de notre classe de ses nouvelles, même lui n’en avais pas. J’eus du user de mes charges pour lui subtiliser son adresse et me sauver avant qu’il me demande des remercîment. J’avais besoin de le voir, pas pour lui donner les cours, pour être avec lui et peut-être que lui aussi voulais me voir ?... Foutaise…
Je me souvins des mots qu’il m’avait dits la dernière nuit que nous avions passé ensemble. Un bon diner. J’étais passé rapidement faire quelques courses, un peu plus que prévus, de quoi faire une demi-douzaine de plat différent et simple à cuisiner… Accompagner de fraises. Malaise … je pris aussi quelque plante, jamais, oh grand dieu jamais je n’avais utilisé de médicament. Trop cher d’après mon père adoptif… Je ne m’étais pour tout et toujours soigner avec diverse tisane que j’avais placé dans mon sac. Au moins, il mangerait et serais apaiser avec ça.
C’est donc comme cela que je m’étais retrouvé devant chez lui, pris de sueur froide. La main sur la porte, près à toqué. Pour une fois, je ne m’étais pas habillé bien gentlemen. Une chemise blanche à moitié détaché, des chaines, des croix, des mitaines de cuir, le parfait loubard. Je ne tenais pas à me faire harceler en chemin. Et puis … Je ne tenais pas à ce qu’il … Non, rien. Mon courage à deux mains, je sonnai. Personne. Je sonnai encore et encore. Personne. Il devait être chez lui, il était chez lui, j’en suis sure ! Je me rendis compte que la porte était ouverte, en déglutissant j’entrais dans l’appartement en refermant bien à clé derrière moi. C’était … petit. Mes sacs se posèrent d’eux même sur le sol.. Avant que … Avant que … SASHA !
Il était là, allonger sur le sol, mal en point, pale comme un linge. Me précipitant vers lui, m’accroupissant un genou au sol, lui tapotant la joue.
« EH ! REVEIL TOI ! »
Je passai rapidement une main sous ses genoux et l’autre sous ses bras pour le remettre sur le canapé. Le voir comme ça me faisais l’effet d’un poignard dans le cœur. Pourquoi lui, hein ? Je continuai ma petite baffe. Puis, sans réaction, je claquai des doigts tout près de ses oreilles, paniquant, essayant de le faire réagir. Priant, oh dieu, priant pour que ce ne soit pas trop tard, qu’il rouvre les yeux. Moi la, presque en larme, tentant tout et n’importe quoi pour le ramener à la vie. Je ne voulais pas le perdre. Sa respiration était faible, et j’abandonnai bien vite, me mettant à genoux à côté de lui, le regardant les yeux brillant de larme.
« J’te ferais tous les repas que tu veux si tu te réveil ! Je … Je … J’t’en supplie tien bon !!... S.. S-SASHA ! »
Ma tête se posa sur son torse, le visage de nouveau sans expression priant, attendant une réaction.
____________________________________________________________________________
Tout m'était flou, pourquoi n'avait-on envoyé personne encore ? J'étais si inutile que cela ? Tout le monde s'en fichait de moi ?
La sonnette retentit assez violemment dans mon esprit. Une fois, deux fois. Qui était-ce ? Je voulais me lever et aller voir, je voulais juste me réveiller mais je n'y arrivais plus. Ma respiratoin faible et saccadée, j'étais fiévreux. Bien trop fiévreux. On comprenait facilement que je n'avais pas pû sortir de chez moi depuis. La porte s'ouvrit. Avais-je oublié de la fermer ?
Des sacs. Ah. Ca pouvait être des kidnappeurs en faite. Des voleurs. Il n'y avait rien de précieux chez moi, je n'avais que le strict minimum. Des bruits de pas, la seule personne vint aussitôt vers moi, me tapotant la joue comme à la recherche d'une réaction. Je n'arrivais pas à bouger. J'étais comme .. encore éveillé mais .. comme si mes forces m'avaient entièrement quittées et que je n'avais même plus la force d'ouvrir les yeux.
« EH ! REVEIL TOI ! »
Ah. C'était lui. M'avait-on entendu ? Mon vœu venait-il de s'exaucer ? Il venait me voir, il venait me voir. Et je n'avais rien pu lui faire à part m'évanouir. Moi qui voulait l'accueillir de ma façon. Si il était venu un peu plus tôt, je me serais sûrement moqué de lui pour s'être inquiété de moi, je lui aurait dit que j'allais bien. Je fus soudainement comme .. entrain de voler. Il me portait ? C'était cela ? J'étais .. réveillé je pense .. Enfin. Peut-être rêvais-je, peut-être étais-je en faite entrain de dormir, juste entrain de dormir profondément, seul chez moi, sur le canapé et que ce n'était que des voleurs de nuit. Les baffes. J'allais en avoir les joues rouges. Il .. paniquait réellement ce con. Je n'allais pas mourir. Du moins, pas maintenant. Un claquement. Que faisait-il au juste ? Je voulais bouger, bouger. Je manquais réellement de force, fallait-il vraiment puiser pour juste ouvrir un œil ? C'était .. étrange et idiot.
Puis plus rien. Il était parti ?
« J’te ferais tous les repas que tu veux si tu te réveil ! Je … Je … J’t’en supplie tien bon !!... S.. S-SASHA ! »
Il .. paniquait réellement. Un poids sur mon torse. Si je l'avais su, je me serais bien mieux habillé plutôt que d'une seule chemise et d'un boxer. Je poussa un faible gémissement de plainte durant mon ''sommeil'' et laissa retomber ma tête. J'étais crevé mais toutes mes heures de sommeil ne m'aidaient purtant pas. Que devais-je faire ? Je ne le savais pas. Je fronçai des sourcils pour essayer d'ouvrir les yeux. La lumière m'aveuglait. Je ne m'étais évanoui .. il n'y avait que dix minutes mais je ne supportais déjà plus le jour. Je poussa un nouveau gémissement d'une voix rauque et enrouée, voulant juste la cacher pour ne plus avoir affaire à cela.
Je regarda avec difficulté Haru mais n'osait juste pas bouger. Mes membres me tombaient. J'étais fatigué. Je puisai dans mes forces et voulu le pousser mais .. je n'avais quasiment plus d'énergie.
« I .. diot .. ç – ça va .. aller .. »
Je ne pouvais pas lui dire à quel point il m'avait .. sauvé. A quel point je voulais le voir là, devant moi. Je n'osais pas. Et même. Pourquoi le voulais-je de cette façon ? Pourquoi ? Etait-ce ma fièvre qui me jouait des tours ? Ou bien ..en étais-je tombé amoureux ? Je .. non. Je détourna le regard de gêne, je n'aimais pas qu'on me voit dans une mauvaise posture. Une mauvaise posture comme celle-ci. Mon ventre gargouilla sous mon rougissement éternel et je poussa un rire fatigué et nerveux :
« Tu peux y aller .. j'ai juste .. besoin de sommeil .. »
Au fur et à mesure que je parlais, le son de ma voix disparaîssait. J'étais comme indécis, devant lui, je n'arrivais plus réellement à lui mentir. Pas là. Il fallait que je parte au boulot d'ici peu, je ne pouvais pas me permettre que de ne plus travailler alors que j'avais commencé il y avait si peu et quej'allais enfin avoir ma paye. Je ne voulais pas qu'on s'inquiète pour moi. Je passa ma main brûlante sur sa joue et lui sourit très faiblement, j'étais .. vraiment pâle comparé à lui ..
« J'attends mon repas .. »
J'avais faim, et puis autant en profiter. Il avait l'air d'avoir fait les courses. Je regarda la porte d'entrée et arqua un sourcil quand je vis les sacs remplis. Il comptait vraiment me cuisiner tout ça ? Je poussa un faible soupir et le décoiffa gentiment.
« Sale idiot. »
____________________________________________________________________________
« J’te ferais tous les repas que tu veux si tu te réveil ! Je … Je … J’t’en supplie tien bon !!... S.. S-SASHA ! »
Je paniquais et ne savais plus quoi faire. Sa respiration si douces habituellement était devenu si faible à l’heure actuel … Comment garder son calme dans des moments pareil ? Il ne bougea plus, ma main passant sur ses joues devenait chaude à chaque contact. Il était fiévreux. Ça m’affolait encore plus, je devais appeler un médecin ? Une ambulance ? Je ne savais pas du tout quoi faire dans ce genre de situation. Sur le point de pleurer, je serais resté des jours avec lui si il avait fallu.
« I .. diot .. ç – ça va .. aller .. »
Je relevai ma tête en vitesse, suivit du son de mes chaines qui teintait à tous mes mouvements de tête. Je n’avais pas rêvé, il avait parlé. Il n’avait aucune raison d’avoir honte. Mais, il aurait pu tenter de me contacter plus tôt… Je pris doucement sa main dans la mienne en la serrant, pour lui faire sentir que j’étais la. Peut-être qu’il se sentait seul au final… Mais au moins, il m’avait reconnu au son de voix. J’entendis un gargouillement de ventre, puis son rire fatigué et nerveux.
« Tu peux y aller .. j'ai juste .. besoin de sommeil .. »
Besoin de sommeil ? Et il osait se payer ma tête en plus. Ma main passa sur son front. Il avait de la fièvre, et ça ne devais pas dater de ce matin. Pas question que je le laisse se levé aujourd’hui. J’étais là à le regarder. Je le préférais dominateur et à me faire du mal plutôt que la, presque sans vie.
« J'attends mon repas .. »
« .. Tout de suite ! »
J’eus un léger rire, il ne pensait qu’à manger, c’était déjà bon signe d’après moi. Il tourna son regard vers la porte d’entrer, je viras au rouge. Moi et mes conneries, on aurait dit une mère poule. Sa main vint me décoiffer et la, une larme coula sur ma joue, impossible de me retenir, j’en crevais d’envie de cette caresse venant de lui.
« Sale idiot. »
« Je sais … »
Je me leva rapidement en le couvrant avec mon manteau, cherchant la cuisine que je trouva juste en me retournant … Magnifique état. Je pris rapidement le temps de ranger un peu. En soupirant. Il était imbécile et ne prenait pas soin de lui. Je cherchais rapidement des ustensiles de cuisine, tachant de ne pas faire trop de bruit. En moins de 30minute, j’avais réussis à ranger la cuisine, faire cuire du riz et à lui faire une omelette au légume. Rien de bien difficile à manger.
« J’arrive, attend encore un peu s’il te plait »
J’attendais que l’eau finisse de bouillir. L’écorce de chêne en tisane, rien de mieux contre la fièvre, la faim et le mal au crane. J’allais lui en faire une tisane, même si c’était aux gouts amer, il devrait se forcé à la boire. J’avais à peine déballé la moitié de mes deux sac de course. Je pris rapidement le temps de trier et ranger le reste dans des endroits visible.
Près, je lui apportais le repas, avec une mine puant la fausseté. J’essayais de me montrer joyeux mais le voir comme ça me tuais. Je m’en voulais de ne pas être venu plus tôt, il aurais pus y rester si j’avais régit trop tard.
« Tien, force toi un peu mais faut que tu avales quelque chose. »
Je posa le tout sur une pile de livre, pour ne pas risquer de marcher dessus et, de ma force, le mis doucement assit. Lui tendant le plat.
____________________________________________________________________________
« I .. diot .. ç – ça va .. aller .. »
Je .. n'étais pas dans une très bonne position pour parler. Pâle comme un linge, comme si j'allais bientôt mourir. Son visage se releva très rapidement sous mon regard fatigué. Ses yeux, il .. était réellement sur le point de pleurer. Il me fendait le cœur, cet idiot. Sa main serrant le mienne, je lui sourit d'un très faible sourire. Il était .. froid comparé à moi. Il m'avait manqué. Cela faisait longtemps pour moi. Ah. Si il n'était pas venu, peut-être serait-ce fini pour moi. Mais je n'osais pas le lui dire. Je n'osais pas, je ne voulais pas lui dire que j'avais aimé cette action. J'avais juste le réflexe de repousser tout le monde, même si cela me faisait plaisir qu'ils viennent jusqu'à moi. Mon ventre émis un faible gargouillement, je ne pus que rigoler en étant toujours aussi fatigué. C'était .. réellement gênant que de l'accueillir dans cette posture. Ne pouvait-on donc pas remonter le temps ? Que je sois encore dans le canapé à son arrivée ?
« Tu peux y aller .. j'ai juste .. besoin de sommeil .. »
Vu sa réaction .. ça n'avait pas l'air de lui plaire. Je fis une moue gênée et frissonna quand il posa sa main libre sur mon front. Elle était glaciale comparé à moi. C'était .. un contact dont je n'étais pas habitué à ressentir. Un battement au cœur fut raté. Je voulais qu'il reste malgré moi. Même si je devais encore rater mon travail. Même si j'étais forcé de rester chez moi. Je ne savais pas trop .. ce que je ressentais vis-à-vis de lui mais … Pourquoi me regardait-il comme ça ? Je me laissais faire, incapable de tout pour le moment. Je crois que j'avais juste besoin de compagnie hein. Si il partait, j'en serais sûrement détruit.
« J'attends mon repas .. »
« .. Tout de suite ! »
Son rire me gêna un peu plus. J'avais .. fait quelque-chose de mal ? J'avais cette mauvaise impression d'être à l'hôpital. Je me surprenais un peu quand même. Je tombais rarement malade, raison de plus pour laquelle je n'avais rien mais alors rien pour me soigner à part du désinfectant. Car comparé au reste, le bandage et les désinfectants m'étaient utiles. J'étais .. souvent dans une bagarre. Je me retrouvais un peu trop souvent là-dedans. Je tourna mon regard vers l'entrée en voyant les prétendus sacs que j'avais entendu un peu plus tôt. Je jeta un coup d'oeil à la petite horloge que j'avais. Ah. Je ne m'étais évanoui que un quart d'heure, dix minutes. A peu-près .. Je la décoiffa affectueusement pour le remercier d'avoir pensé à moi et d'avoir fait les courses et le regard d'un air inquiet quand il versa une larme. Un .. poignard dans le cœur. C'était une sensation horrible.
« Sale idiot. »
« Je sais … »
« Ca .. ça .. ira ? Enfin .. faut pas pleurer .. j'vais pas crever hein .. »
Son manteau me recouvrit entièrement. Je l'huma pour mieux être imprégné de son odeur un court instant. J'avais besoin de quelqu'un, trop de temps seul m'avait limite détruit l'esprit. Je serra le manteau contre-moi pour être un peu mieux et ferma une nouvelle fois les yeux. Cherchant à me reposer un court instant. Cinq minutes au moins. Environ une demi-heure que j'étais endormi, j'entendais de temps à autres des bruits d'ustensiles, d'eau. Oh putain. Ca allait peut-être me coûter cher tout ça.
« J’arrive, attend encore un peu s’il te plait »
Le bruit de sac. Je m'étais endormi dans un sommeil léger. Si il cherchait à me réveiller, j'allais aussitôt me réveiller. Son manteau dans mes bras à le serrer, je m'étais finalement couché sur le côté pour être un peu plus paisible.
Ses bruits de pas vers moi, je plaça mon bras sur mes yeux à cause de la lumière en me réveillant lentement. Rien que le bruit de ses pas. Il .. jouait la comédie hein.
« Tien, force toi un peu mais faut que tu avales quelque chose. »
« C'est .. dérangeant à quel point tu joues mal la comédie toi. »
J'esquissa un faible sourire gêné et me laissa me faire relever. Je pris timidement le plat dans mes mains et pris des baguettes. La tête me tourna pendant un court instant, je me laissa tomber sur l'épaule de Haru. Il m'avait relevé un peu trop vite à mon goût. J'étais peut-être un peu trop sensible une fois malade.
« Ah .. D .. désolé .. »
Je repris lentement mes baguettes et mangea lentement le plat en me forçant un peu. C'était bon .. c'était délicieux même mais .. je n'avais pas réellement faim. J'étais trop fatigué et malade pour avoir ne serait-ce qu'un peu faim. Je m'arrêta de manger au bout de trois bouchées, plaçant ma main devant ma bouche. J'avais faim mais pas faim. Je ne savais pas quoi faire. Je voulais le remercier mais je ne voulais pas que tous ces efforts pour m'avoir préparé ça ne servent à rien.
« Je .. euh .. me .. merci .. »
Je ne savais vraiment pas comment m'exprimer. Pitié qu'il le prenne bien. Je déposa le plat sur la pile de livre et voulu me relever en m'appuyant une nouvelle fois sur lui.
« J'dois travailler après .. j'ai été absent trop longtemps .. »
Comment pouvais-je oser dire ça dans mon état ? Je ne pouvais juste pas m'empêcher d'y penser. Tout l'argent que je me jetais par les fenêtres. Je posa ma main sur mon front à cause d'une douleur assez soudaine et retomba durement sur le canapé. Je me tourna vers Haru assez curieux tout de même :
« Au faite .. tu as eu mal le lendemain ? »
____________________________________________________________________________
Une larme, juste une larme qui m’avais traht. La larme de joie, de soulagement, d’inquiétude et de mal à l’aise.
« Sale idiot. »
« Je sais … »
« Ca .. ça .. ira ? Enfin .. faut pas pleurer .. j'vais pas crever hein .. »
Pour moi, s’était tout comme. Je posais rapidement mon chaud manteau sur lui, il trainait presque par terre quand je le portais, j’aimais me sentir entourer par la chaleur humaine, et alla m’occuper de la cuisine. Je voulais faire des choses pour lui, l’aider à se sentir mieux. Fou que j’étais, je l’aimais. Après environ une bonne demi-heure, je revins auprès de lui avec un vieux remède et son repas.
Je le mis doucement assis, sans trop le brusquer non plus. Jouant le plus possible la comédie pour le rassurer mais, j’étais mauvaise acteur avec lui.
« Tien, force toi un peu mais faut que tu avales quelque chose. »
« C'est .. dérangeant à quel point tu joues mal la comédie toi. »
Ah … Oui .. Désolé … Je le regardais manger, avec attention. Je crevais d’envie de le prendre dans mes bras, de l’embrasser et faire en sorte qu’il aille mieux que présent. Lui qui était un soleil pour moi, était aujourd’hui pâle comme un mort et froid comme de la glace. Sa tête lui tourna et je le rattrapa sur mon épaule, affolé.
« Ah .. D .. désolé .. »
« Laisse, prend ton temps. »
Il reprit ses baguettes et mangea lentement. Même si il se forçait, ça me rassurais un peu. Qu’il mange soit déjà une bonne chose. Enfin, je n’étais pas médecin, mais c’est toujours ce que l’on m’avait jadis dit. Je crevais d’envie de lui caresser la joue pour le rassurer ou je ne sais trop quoi.
« Je .. euh .. me .. merci .. »
Il reposa le plat sur la pile de livre en s’appuyant une nouvelle fois sur moi. Je passais mon bras autour de lui pour le serrer contre moi, protecteur.
« J'dois travailler après .. j'ai été absent trop longtemps .. »
Je sursauta.
« Non, tu n’iras pas. Si tu as tant besoin d’argent au point d’aller en travailler quand tu es malade, je t’en filerais moi, quitte à faire des heures supp’, ça me dérange pas. Mon boulot paye bien… »
J’avais un peu mâché ma dernière phrase, je ne voulais pas qu’il la comprenne de toute façon. Je continuais de le serrer contre moi, pour ne pas qu’il tombe. Après quelque minute, je le relachais, pour le laisser un peu respirer. Sa main passa sur son front puis il retomba sur le canapé.
« Au faite .. tu as eu mal le lendemain ? »
J’eus un air assez gêné. J’avais juste envie de l’envoyer bouler, mieux, l’encastrer dans le mur, mais jamais je n’oserais… Je passais ma main sur son front. Il devait surement avoir mal. Je regardais le verre remplis de tisane maintenant froide et le pris dans ma main. J’eus un léger sourire puis me remis à genoux à côté de lui, un sourire malicieux aux lèvres.
« Oui, j’ai eu mal, comme à ma première fois, j’ai mis pas mal de minute avant de pouvoir marcher normalement, c’est pour ça que je ne suis pas allé en cours, mais je suis allé bosser le soir. »
Je pris tout le liquide du verre en bouche, à peine le fond, s’était concentrer. Les gouts était amer, mais je me penchai au-dessus de lui et lui boucha le nez, lui ouvrant la bouche de mon autre main pour lui faire avaler par un doux baiser. Je me redressa doucement en lui caressant la joue, puis retourna m’assoir à ses pieds en le recouvrant de mon manteau, attendant qu’il parle … Espérant encore une fois.
____________________________________________________________________________
« Tien, force toi un peu mais faut que tu avales quelque chose. »
« C'est .. dérangeant à quel point tu joues mal la comédie toi. »
Un sourire gêné trôna mes lèvres. Je ne pouvais pas m'en empêcher que de remarquer cela. Ca me faisait encore plus mal qu'il se force. Que devais-je faire ? Devais-je .. l'aider à se sentir mieux ? Je passa un timide coup d'oeil sur lui et prit les baguettes pour commencer à manger mais mon mal de crâne revint assez vite. Ca .. me tuait. Je tombai lentement sur le côté en déposant ma tête sur son épaule et me releva lentement, un peu paniqué qu'il recommence à .. piquer une crise d'angoisse.
« Ah .. D .. désolé .. »
« Laisse, prend ton temps. »
Je mangeai très lentement, tellement que la moindre mastication me prenait énormément de temps. Je ne voulais pas du tout l'inquiéter. Me retrouver à manger grâce à Haru me gênait plus que tou. Je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser. Et ma maladie ne me donnait plus du tout envie de manger. Mon mal de crâne. Je déposa les baguettes en n'ayant plus du tout faim et évita son regard tout en recommençant à parler :
« Je .. euh .. me .. merci .. »
Je posa lentement le plat sur ma pile de livre déjà entamée. C'était de magnifiques bouquins qui servaient maintenant à .. poser un plat. Waw. Je m'appuya doucement sur lui pour me relever, rougissant un peu plus quand il passa son bras autour de ma taille pour me garder contre-lui. Euh .. je ne savais plus du tout quoi faire. Je perdais pied.
« J'dois travailler après .. j'ai été absent trop longtemps .. »
Un sursaut. Avais-je été .. trop dur ?
« Non, tu n’iras pas. Si tu as tant besoin d’argent au point d’aller en travailler quand tu es malade, je t’en filerais moi, quitte à faire des heures supp’, ça me dérange pas. Mon boulot paye bien… »
« Je .. non. Fait pas ça pour moi .. steuplait .. »
Après je me sentirais mal .. voilà ce que je voulais dire mais les mots ne voulaient pas sortir pour moi. Il me serrait toujours. Je recommença à être pris de vertiges et posa ma main sur mon front pour vérifier tout de même que mon état n'était pas trop dur. Je retomba lentement sur le canapé en me sentant un peu mieux. Autant rester couché ou assit. Je n'allais vraiment pas tenir debout. Etre debout allait être une torture pour moi. Mes membres me lâchaient un peu trop aujourd'hui. Je me cala au fond du canapé en reprenant son manteau en main.
« Au faite .. tu as eu mal le lendemain ? »
Cette question qui m'était sortie toute seule. Ah. C'était gênant à dire comme à entendre. Si j'avais été à sa place, je l'aurais sûrement tapé voire ne plus du tout lui parler. Sa main sur mon front, je le regarda d'un air toujours aussi fatigué. Je ne m'attendais à rien. Plus la fatigue m'envahissait et plus mon résonnement disparaîssait. Son sourire malicieux. Ah. J'avais peur là. Je m'enfonça un peu plus dans le canapé en étant un peu nerveux et poussa un faible rire nerveux. La tisane froide dans sa main, je me demandais quand même ce qu'il pouvait avoir mis à l'intérieur.
« Oui, j’ai eu mal, comme à ma première fois, j’ai mis pas mal de minute avant de pouvoir marcher normalement, c’est pour ça que je ne suis pas allé en cours, mais je suis allé bosser le soir. »
Il prit soudainement toute le liquide de la tisane dans sa bouche. Il voulait faire quoi ? Boire ? Je le regarda sans vraiment comprendre et hoqueta de surprise quand il se pencha vers moi. Il me boucha le nez et m'ouvrit la bouche pendant que je rougissai un peu plus de gêne. Idiot. Quand ses lèvres vinrent sur les miennes, je gémis de dégoût au goût amer et voulu tout recracher. C'était .. dégeulasse. J'attrapa ses bras tout en rougissant et fus forcé d'avaler malgré que ce soit avec difficulté. Idiot. J'allais le tuer. J'avais ce mauvais goût amer dans la bouche. Je m'approcha de Haru et lui mordilla méchamment la lèvre inférieure. J'allais réellement le tuer.
« C'est dégeulasse ton truc. »
Je voulais juste me relever et me venger, mais je savais pertinemment que mes jambes n'allaient pas tenir et flancher aussitôt. Et puis .. mon mal de crâne ne me quittait toujours pas. Je ne savais même pas si je pouvais aller mieux.
« J'vais te tuer mec un jour. T'as fait exprès que ce soit aussi dégeulasse ? »
Je rigola faiblement et le décoiffa une nouvelle fois. Je passa mes mains sur son torse enfantinement et finit par le lâcher.Autant ne pas continuer hein. Je me renfonça dans le canapé et lui balança avec difficulté le manteau dans la gueule. Mais avec ma force, ça n'avait du que l'effleurer. Je le regarda d'une moue boudeuse et mis mes pieds sur le bord du canapé en posant ma tête sur mes genoux.
« Bon. Tu vas pas rester là à me regarder j'espère ? On fout quoi ? »
____________________________________________________________________________
« Non, tu n’iras pas. Si tu as tant besoin d’argent au point d’aller en travailler quand tu es malade, je t’en filerais moi, quitte à faire des heures supp’, ça me dérange pas. Mon boulot paye bien… »
« Je .. non. Fait pas ça pour moi .. steuplait .. »
Je faisais bien ce que je voulais, je ne pris même pas la peine de lui répondre, ma réponse avait été assez clair comme ça de toute façon, non ?
[…]
« Au faite .. tu as eu mal le lendemain ? »
« Oui, j’ai eu mal, comme à ma première fois, j’ai mis pas mal de minute avant de pouvoir marcher normalement, c’est pour ça que je ne suis pas allé en cours, mais je suis allé bosser le soir. »
Je pris le verre en regardant un peu le liquide puis tout pris en bouche. J’avais l’habitude de ce gout horrible, donc pas la peine de me boucher le nez pour le camoufler, mais je pris la peine de le faire pour lui. Bien que, entre nous, ça ne marchais pas du tout. Je lui ouvrai doucement la bouche en souriant sadiquement puis posa mes lèvres sur les siennes pour lui donner le liquide et qu’il l’aval. Il attrapa mes bras mais, rien à faire. Je le forçais. Je reculai pour qu’il puisse me mordiller la lèvre inférieure pendant que je lâche un rire.
« C'est dégeulasse ton truc. »
« Certes, mais ça fais passer la fièvre, les maux de tête, et le tournis. »
« J'vais te tuer mec un jour. T'as fait exprès que ce soit aussi dégeulasse ? »
« Non, mais moins concentré, tu n’aurais pas tout bus. »
Je lâchai un soupir en m’assaillant dos à lui, fermant les yeux et posant la tête sur mes genoux. Aux moins, sa mauvaise humeur était de retour, c’était déjà ça. Je remis encore une fois le manteau qu’il venait de me balancer sur lui.
« Bon. Tu vas pas rester là à me regarder j'espère ? On fout quoi ? »
Lâchant un nouveau un soupir et des fines larmes bien cacher, j’avais la flemme de lui répondre, mais ça aurait été plus qu’impoli de ne pas répondre à ce pauvre oiseau malade de Sasha. Non ?
« Ca, c’est toi qui vois, on est chez toi, non ? »
Je ne le regardais même plus, admirant rapidement l’état de l’appartement. Petit. Mal rangé. Désordonné. Je n’allais pas longtemps le laisser dans cette merde, oh non. J’allais bientôt le convaincre de venir chez moi, quitte à lui laisser mon lit.
____________________________________________________________________________
Son rire, j'avais ce goût amer dans la bouche et il se contentait de rire. Je lui mordilla la lèvre inférieure en guise de vengeance en étant un peu forcé de me tenir à lui pour ne pas tomber. Une vraie fille putain.
« C'est dégeulasse ton truc. »
« Certes, mais ça fais passer la fièvre, les maux de tête, et le tournis. »
« J'vais te tuer mec un jour. T'as fait exprès que ce soit aussi dégeulasse ? »
« Non, mais moins concentré, tu n’aurais pas tout bus. »
Certes certes .. il poussa un soupir en se mettant dos à moi. Euh .. j'avais fait un truc de mal ? Il changeait bien vite d'expression lui. Je lui balança le manteau à la figure pour le faire réagir mais n'eut presque aucune réaction. Il me remit le manteau sur moi pendant que je le regardais longuement. Si j'avais été de meilleure humeur et un peu mieux niveau santé, sûrement me serais-je déjà jeté sur lui et lui aurait fait l'amour. Plus d'une semaine sans avoir fait l'amour, c'était long.
« Bon. Tu vas pas rester là à me regarder j'espère ? On fout quoi ? »
Encore un soupir. Si je le saoulais il avait qu'à me le dire hein. Je fronça les sourcils en serrant le manteau contre-moi. J'allais .. un peu mieux quand même. Mais c'était assez dérangeant qu'une simple tisane puisse me faire cet effet. Je me coucha doucement sur le lit en étant toujours un peu sur les nerfs. J'allais me venger un jour. Oui, sûrement.
Regardant juste sa tignasse brune, je me rappeler de la soirée chez lui. Ah. En tout cas j'avais bien réussis la teinture. Oui. Plutôt bien. J'étais quand même fier de moi sur ce point là. L'ambiance .. je n'aimais pas cette ambiance. Pas un seul bruit à part nous. Peut-être fallait-il que je pense à m'acheter une télé ou quelque chose dans le genre.
« Ca, c’est toi qui vois, on est chez toi, non ? »
Seulement ça comme réponse ? Je me sentais ignoré. Ignoré. Ca me déprimait tout ça. Je poussa un long soupir et me releva avec difficulté et sans bruit. Je voulais qu'il me regarde. Cette .. envie étrange que j'avais là, sur le moment. Mes jambes ne tenaient pas bien, elles tremblaient alors que je me tenais debout. Je regarda autour de moi et essaya de me diriger vers mon étagère. Je voulais au moins quelque chose à lire. Je tomba à la renverse assez rapidement et me releva lentement. Je poussa un long soupir à mon tour et pris lentement un livre. Je regarda le titre avec ennui et le redéposa. Je n'avais même pas envie de lire. J'avais trop lu, je m'ennuyais vraiment. Je me plaça devant Haru, toujours dans la même tenue. Ah. C'était gênant quand même la différence de tenue. Je n'avais qu'un boxer et une chemise après tout. Je n'avais pas pris le temps de correctement m'habiller puisque je savais que je n'allais pas pouvoir bouger de chez moi. Je me baissa lentement à son niveau et posa mes mains sur ses bras pour avoir ne serait-ce qu'un peu d'équilibre.
« J'ai l'impression de me faire ignorer là. J'suis si repoussant que ça ? »
Je lui mordilla une nouvelle fois la lèvre inférieure et inséra ma langue sans vraiment lui en demander la permission. Je m'arrêta pris d'un léger mal de crâne et poussa une nouvelle fois un soupir. Bordel.
« Dans tous les cas j'ai rien chez moi donc on peut rien faire. »
Je m'appuya une nouvelle fois sur lui pour me relever mais abandonna en ayant un peu trop de mal. Le peu de force que j'avais habituellement me quittait encore plus là. Je serra les poings sans me rendre compte qu'en même temps, je serrais les bras de Haru. J'en avais marre d'être malade.
« Putain .. »
Je voulais le remercier d'être venu, je voulais en même temps qu'il reste. Mais le voir ici me gênait, j'avais une gêne présente au fond de moi. Je ne savais pas du tout quoi faire. J'étais une nouvelle fois perdu. Totalement perdu.
____________________________________________________________________________
« Ca, c’est toi qui vois, on est chez toi, non ? »
Sasha se leva, puis tomba et se releva … Je n’osais pas bouger, il voulait surement marcher un peu. De toute façon, qu’est-ce que je pouvais faire, hum ? Il ne m’aurait pas écouté. Mais je détournais la tête et repris mon exploration en route. Quand j’eus fini, il était devant moi, accroupis. Reculant un peu la tête, je me demandais ce qu’il pouvait bien me vouloir. Pour garder l’équilibre, il posa ses mains sur moi, mon seul réflexe fus de poser les miennes sur sa taille pour lui donne un peu plus d’appui. Je ne savais que trop bien ce que ce sentiment de tomber était désagréable. En fait … Je ne savais plus comment lui parler. Je lui avais raconté mon passé, aussi morbide soit-il et il ne disait rien ? … Il fallait qu’il ait peur … Qu’il le montre. Sinon jamais je ne saurais comment lui parler. Impossible qu’il n’est pas peur …
« J'ai l'impression de me faire ignorer là. J'suis si repoussant que ça ? »
Sa tête se rapprocha de la mienne pour me mordiller la lèvre, mes joues viraient doucement au rouge, je n’avais que trop manqué de ses baisé fruité au gout de Sasha. Sa langue passa dans ma bouche sans mon autorisation mais … Tant pis. Il fut puni lui-même d’une douleur au crane, je suppose.
« Dans tous les cas j'ai rien chez moi donc on peut rien faire. »
Je le regardais désespérément essayer de se relever, avec un triste sourire. Je savais très bien qu’il n’y arriverait pas. Et comme je l’avais prédit, il retomba sur moi.
« Putain .. »
Ma tête se baissa doucement. Une légère douleur dans la voix. Moi, j’avais passé une semaine éprouvante … L’inquiétude pour lui, le stresse de savoir comment l’aborder ou pas. Les clients … Ces sales clients que je supporte de moins en moins depuis que je le connais… Pourquoi hein ? Et lui, qui avais passé une semaine malade, seul ici et sans soin. Sans personne à qui parler ou même se plaindre… Doucement, mon visage de releva et mes lèvres se posèrent sur les mienne, et pour la première fois de ma vie, je me sentais bien, je me sentais libéré et apaisé. Même si mon cœur battait la chamade, je m’en fichais. Je reculais un peu, le regarda avec des yeux puant la tendresse et l’amour. Je me détestais, me détestais au plus haut point … Connerie … Encore une connerie. Allant coller ma joue à la sienne, jouant le personnage que je faisais le mieux … L’aguicheur.
« Tu as envie, c’est ça ? Après tout, après une semaine passée ici, ça ce comprend… Moi, j’ai pu me défouler. »
Oui, je voulais tout casser, brisé … Tuer entre nous. Peu importe ce qu’il allait arriver maintenant.
« Eh bien va-y, fait quelque chose, à moins que tu préfères que je le fasse moi. De toute façon, on le fait à chaque fois qu’on se voit, je ne vois pas pourquoi aujourd’hui serais une exception. »
____________________________________________________________________________
« Putain .. »
Mon équilibre. Je n'avais plus rien, plus de force pour me soutenir. Je ne savais pas si c'était la fièvre ou quelque chose d'autre. Ah .. Sa tête baissée, j'avais toujours cette mauvaise impression que d'être repoussant. Je n'aimais pas cette sensation. La semaine m'avait été plus ou moins longue. Les premiers jours, cela passait assez vite mais plus le temps passait et plus je devenais malade. Tellement que je ne voulais plus me lever et passait mes journées à m'ennuyer. Et là, il venait. Qui sait ce que je serais devenu si il n'était pas là. Sûrement, serais-je encore par terre, à trainer. Encore plus pâle. Oh oui .. Ses lèvres, je rougis faiblement en me tenant toujours à lui. N'osant pas vraiment bouger. Que .. je me sentais étrange .. une semaine sans aucun contact et voilà que je me voyais à embrasser, déjà. Non pas que ça me gênait, mais .. voilà. Quand il recula, je baissa mon visage en ayant toujours un peu mal au crâne. Sa joue contre la mienne, je comprenais de moins en moins. Il .. changeait facilement ce mec hein. Je me laissais faire, je n'avais pas vraiment le choix. Si je le poussais il risquait de ne rien ressentir, donc autant me laisser faire non ?
« Tu as envie, c’est ça ? Après tout, après une semaine passée ici, ça ce comprend… Moi, j’ai pu me défouler. »
« Qu – Quoi ?! »
J'étais perdu. Bon. Certes j'étais en manque mais .. pas totalement non plus ! Je ne comprenais pas. Je me retira lentement pour le regarder d'un air encore perdu.
« Eh bien va-y, fait quelque chose, à moins que tu préfères que je le fasse moi. De toute façon, on le fait à chaque fois qu’on se voit, je ne vois pas pourquoi aujourd’hui serais une exception. »
« J – Je .. enfin .. Qu'est-ce .. que .. »
Je .. ne comprenais plus. Je m'appuya avec difficulté sur ses épaules pour réessayer de me relever mais tomba une nouvelle fois, cette fois-ci sur Haru. Je grimaça de douleurs, me releva avec difficulté pour retomber sur le dos. Putain. On aurait cru un gosse.
Encore, le plus surprenant à mon goût était que je ne m'étais toujours pas cogné à quelque chose. Vu la taille de l'appartement, ça me surprenait. Que je ne me sois pas cogné à une table, ou encore à une pile de livre. Je serra mes poings, mon mal de crâne empirant toujours. Ma fièvre retombait mais mon mal de crâne, non. Je .. ne le haïssais pas, non. C'était plutôt, qu'il y avait une gêne installée entre nous. Une gêne depuis la dernière fois. Etait-ce à cause de son passé ? Pourtant, ça ne me faisait rien. Ou quasiment rien. Moi, je m'en fichais. Ca ne devait pas non plus être le genre de garçon à tuer pour le fun. Là, il en avait besoin non ?
« Ouais .. j'suis en manque mais .. mais .. »
Je ne savais plus quoi dire du tout là. Peut-être aurais-je du me taire. J'appuya lentement sur mes mains pour m'asseoir. Il allait pas bien aujourd'hui ou quoi ?
« Dans tous les cas j'suis malade ! Comme si j'avais la force ! »
C'était la seule excuse que j'avais. Pour moi, il était impossible qu'on le fasse à ma place. Qu'on me chauffe ? C'était .. rare. J'avais toujours fait en sorte que je sois au dessus et qu'on ne fasse pas attention à moi. J'avais été si rarement chauffé que j'en étais devenu extrêmement sensible. Mais ce n'était pas comme si j'allais le dire. Comme si j'allais oser le dire. Donc pour moi, l'excuse ''maladie'' marchait. Enfin. J'espérais.
« Enfin .. C'est impossible pour moi de le faire quoi ! »
____________________________________________________________________________
J’avais perdu mon calme. Je voulais tout briser. Tout casser entre nous. Lui faire voir que je n’étais pas entièrement un soumis et que je pouvais aussi faire peur. Regarde-moi, vois ce que je suis ! Un sale prostitué qui ne fait que jouer à longueur de temps.
« Eh bien va-y, fait quelque chose, à moins que tu préfères que je le fasse moi. De toute façon, on le fait à chaque fois qu’on se voit, je ne vois pas pourquoi aujourd’hui serais une exception. »
« J – Je .. enfin .. Qu'est-ce .. que .. »
Quelque part, je ne mentais pas… Non ? Il essaya de se relever à mainte reprise, retombant à chaque fois, moi je restais la, de marbre devant lui, à le regarder tenter sa chance encore et encore. Je pris la peine de le mettre à genoux et de l’aider à se remettre assit. Posant rapidement ma main sur son front, au moins sa fièvre était partie.
« Ouais .. j'suis en manque mais .. mais .. »
Je lâchais un sourire légèrement camouflé, il était franc au moins. De plus, mes soins était efficace, enfin pour les moments, j’allais donc les continuer mais un peu différemment…
« Dans tous les cas j'suis malade ! Comme si j'avais la force ! »
Toi non, mais moi oui. Merci, je sais encore ce que je fais, moi…
« Enfin .. C'est impossible pour moi de le faire quoi ! »
« Ca, c’est pas un problème, oublie pas que j’me prend 4 à 5 client par jour maintenant, et qu’il me laisse souvent tout faire. Alors laisse toi aller, je vais me débrouiller pour ce soir, ok ? »
Je pris ce qui me restait de force dans les bras pour le rassoir dans le canapé. J’allais rapidement éteindre la lumière pour plus d’intimité et retourna devant lui, à genoux. Je retirai mon foulard autour du cou pour aller lui attacher autour des yeux, pour qu’il ne voie plus.
« Contente toi de de laisser juste aller. Pense à la personne que tu aimes, c’est tout ce que tu auras à faire. »
Mes mains baladeuses caressaient ses cuisses, leur peau était aussi douce que le velours. J’étais brusque certes, mais je me devais de le faire penser à autre chose. Et c’est tout ce que j’avais en tête. Je posa mes lèvres sur son caleçon, peu importe si il avait déjà réagis ou pas. Passant ma langue dessus pour le chauffer un peu, mes mains vinrent retirer son caleçon au 4ème coup de langue. Je pris le bout de tissus pour le faire voler par terre, écartant un peu plus les jambes de Sasha pour être à mon aise.
« Ne pense plus à rien, et ne te retiens pas. J’ai une bouche magique ~ »
Et d’un coup, je pris son membre en bouche, sans demander son avis. J’avais l’habitude de ses choses-là, mais elle me dégoutait toujours autant. Mais … J’adorais les voir à l’agoni. Au plus profond de moi-même j’en mourrais d’envie de les voir ainsi, et le simple fait que la, ça allait être Sasha, que j’allais pouvoir me venger de tout ce qu’il m’avait fait … Ca faisais du bien. Ma langue joueuse passait doucement sur le gland du bellâtre. Oh que j’aimais ça. Souvent on me disait des compliments sur mes gestes, surtout avec ma bouche. J’étais sûr à tous les coups de lui faire de l’effet avec ça. Mais ce n’était qu’un avant-gout. Je sorti sa verge de ma bouche pour passer ma langue sur tout le long, avec un visage pervers. Je commençais moi-même à avoir chaud… Reprenant son membre dans ma bouche, je commença une longue série de langoureux va et viens, serrer et rude, tout comme magique et merveilleux pour lui.
____________________________________________________________________________
« Enfin .. C'est impossible pour moi de le faire quoi ! »
« Ca, c’est pas un problème, oublie pas que j’me prend 4 à 5 client par jour maintenant, et qu’il me laisse souvent tout faire. Alors laisse toi aller, je vais me débrouiller pour ce soir, ok ? »
« Qu – Quoi ?! N – Non ! »
Mais sans m'écouter, Haru' me porta jusqu'au canapé sous mon regard perdu. Je .. rougissais énormément. Mais comment vouliez-vous réagir face à ça aussi ? La lumière éteinte, le peu que je voyais ne me faisait que stresser. Que .. Pourquoi ? Sa silhouette apparue devant moi, heureusement qu'on était dans le noir sinon je me serais foutu la honte avec le rose aux joues.
« Contente toi de de laisser juste aller. Pense à la personne que tu aimes, c’est tout ce que tu auras à faire. »
Avant que je n'aie le temps de répliquer, ses mains commencèrent à me caresser les cuisses. Je me crispa rapidement en rougissant encore plus. Je commençais déjà à bander. Je me sentais .. soumis ..
Un soupir de plaisir me vint jusqu'aux lèvres, je n'allais vraiment pas pouvoir me retenir. Et puis, comment pouvais-je penser à quelqu'un d'autre si je savais que c'était lui ? Et dans tous les cas, je n'aimais personne. Ses lèvres vinrent se poser sur mon caleçon, ne me donnant pas le choix que de poser mes mains sur son cuir chevelu. Je poussai de faibles gémissements que je tentais malgré tout de camoufler. J'avais honte de réagir aussi vite. Ma lèvre inférieure mordue jusqu'au sang pour ne pas non plus trop me laisser aller. C'était .. réellement dur. Ce n'était pas la première fois qu'on me faisait une fellation .. non. Enfin .. on ne m'en avait pas fait très souvent. Voire rarement. Ses mains vinrent retirer mon boxer et j'entendis celui-ci retomber par terre. Ah. J'avais vraiment honte.
« Ne pense plus à rien, et ne te retiens pas. J’ai une bouche magique ~»
« Tu te fous de m - ?! »
Sans avoir le temps, une nouvelle fois, de finir ma phrase, il me prit le membre en bouche. Je me cambrai assez violemment en me retenant toujours du mieux que je pouvais. J'étais déjà dur. Je tirais légèrement les cheveux du beau brun de mes doigts sans le vouloir, poussant des gémissements de gêne et de plaisir. Ah. C'était vraiment bon. Plus sa langue passait et plus je gémissais. J'étais légèrement roulé en boule, si je ne le faisais pas, j'avais cette mauvaise impression que j'allais déjà tout lacher. Puis plus rien. Que faisait-il ? Pendant que je ne sentais rien, j'essaya de reprendre un peu de mon souffle avant de recommencer à sentir sa langue parcourir tout le long de ma verge. Je n'en pouvais plus. Je gémis un peu plus fortement.
Pitié qu'on me tue. Sa bouche revenant à l'assault, je me cambra fortement et sentit mon membre palpiter une fois. Mes mains tirant une nouvelle fois ses cheveux pour que je me retienne.
« Ar – Arrête ! Je v – vais .. »
Pourquoi était-ce si rapide ? Je voulais le repousser mais mes membres ne voulaient plus m'obéir. Je me sentais beaucoup trop bien et je ne pouvais pas me résoudre à abandonnner ça. Cette sensation. Je poussa un nouveau gémissement, commençant déjà haleter.
« Haru .. »
Mon membre palpita une nouvelle fois dans sa bouche, j'étais à bout. Je me retenais au maximum, jusqu'à en avoir mal. Je n'osais pas trop. Mais je voulais qu'il continue. Pourquoi ? Je me sentais vraiment soumis dans ces conditions. Mais c'était un peu normal. Les yeux bandés, sans force. Je gémis une nouvelle fois le nom de Haru. Je laissais ma raison partir avec, même si je me retenais toujours. Mon membre ne faisait que palpiter, si il continuait je n'allais vraiment plus pouvoir me retenir. C'était douloureux. Une semaine sans sexe et la première chose que j'avais qui était ça, c'était normal que je ne puisse pas tenir. Mais comment pouvais-je le dire ? Je n'osais pas non plus lui dire que j'étais autant à bout. Même si il devait le deviner à cause des nombreuses palpitations.
____________________________________________________________________________
Les simples caresses que je lui avais offert sur sa peau d’ange l’avais fait à moitié bander déjà. Oh que j’étais fière de moi ! Il était rapide en fait…
Ses mains se posèrent sur le haut de ma tête, livre à lui de m’écarter ou de me tirer les cheveux si ça lui en dit, j’avais l’habitude. Bien que je ne lui fesais rien de spécial, il se mordait la lèvre inférieur pour ne pas trop gémir … Avec une légère odeur de sang. Le simple fait de savoir que j’allais lui faire une fellation le mettais dans cette état ? Eh bien j’en ferais plus souvent !
« Ne pense plus à rien, et ne te retiens pas. J’ai une bouche magique ~»
« Tu te fous de m - ?! »
Ah… Toutes mes charmante manipulation furent récompenser et mon sourire pervers s’agrandit. Il n’en finissait plus de gémir, et maintenant qui est le soumis, hum ?... Je me détestais juste pour ça. Ses doigts tiraient un peu mes cheveux mais, tant pis, ça ne me prouvais que plus encore qu’il était en train de devenir fou sous l’influence de mes caresse. Je voulais juste qu’il se détende pour une fois, pas forcer que nous allions jusqu’au bout. Mais une semaine pour lui, ça devais être long. Son membres palpitais … à la bonne heure.
« Ar – Arrête ! Je v – vais .. »
Je fis des vas et viens plus lent et un peu plus serrer pour lui laisser le temps, j’étais douée pour faire ça parait-il. Je voulais voir quel gout il avait…
« Haru .. »
Son membre palpita une nouvelle fois. Je relevai la tête pour pouvoir lui parler normalement, un filet de bave coulant sur mes lèvres, son membre dans ma main, l’un de mes doigts jouant avec son gland, d’amusant à s’enfoncer un peu au bout. Il voulait juste se relâcher… Et il avait bien raison. J’adorais l’entendre gémir mon prénom … Hum…
« Eh bien, qu’attend tu ?... Je veux que tu viennes moi. Je veux te gouter. »
Amusé, je passa ma langue une nouvelle fois sur tous les long de sa verge puis me lécha les lèvres. Me relevant pour lui offrir un baisé, je redescends juste après pour reprendre son membre en bouche, continuant mes va et viens.
« Vois ce que la vie fait de nous parfois … Moi, elle ma pourrit jusqu’à l’os. »
____________________________________________________________________________
« Ar – Arrête ! Je v – vais .. »
Haletant, je poussais des gémissements bien présents. En boule. Je le tenais toujours par la tête pour quand même avoir des repères et ne pas non plus croire qu'il allait me laisser là. En plan. Pas après ça. Oh non. Du moins, je n'allais pas le laisser faire ainsi.
« Haru .. »
La chaleur de sa bouche quitta mon membre au bord de la jouissance. Sa main froide sur ma verge commença à la caresser. Ah .. je poussa de nouveaux gémissements en sentant mon sang couler le long de mes lèvres. Car oui, tous mes gémissements avaient été présents alors que je me mordais toujours autant les lèvres. Ses fins doigts sur mon gland, j'en relâchais un peu sur ses doigts. Il me tuait de plaisir et de gêne. Un vrai soumis. Je gémissais son prénom. D'autres auraient gémi le nom de leur bien-aimé mais moi, qui n'aimait personne, n'avait pas le choi que de dire son prénom.
« Eh bien, qu’attend tu ?... Je veux que tu viennes moi. Je veux te gouter. »
« C'est quoi cette .. »
Sa langue vint nettoyer le peu de sperme que j'avais laissé passer sans le vouloir et serra encore plus ses cheveux. Mon membre palpitait de plus en plus et je ressentais .. une affreuse douleur à cause de cela. J'avais affreusement mal mais je ne pouvais pas non plus me plaindre. Enfin. Ouais. Tout le monde devait avoir eu cette sensation au moins une fois. Comme n'importe qui sentirais la sensation de se faire .. sodomiser .. ah. Pas moi en tout cas. Du moins, je l'espérais. Sa tête se releva, que faisait-il ? Je m'enfonça une nouvelle fois dans le canapé par un mauvais préssentiment. Ses lèvres vinrent se déposer sur les miennes, me laissant pousser un faible gémissement. De la bave coulait. Du sang. Je priais qu'il ne le sente pas mais c'était peine perdue. Je voulais juste me tuer. Un filet de bave coulait. J'étais réellement à bout.
« Vois ce que la vie fait de nous parfois … Moi, elle ma pourrit jusqu’à l’os. »
Ses lèvres revinrent se déposer. Encore. Mais cette fois, je ne pouvais vraiment plus tenir. Je ne pris même pas la peine de lui répondre, poussant des gémissements de plus en plus sonores. Les voisins allaient m'entendre. Mais comment pouvais-je franchement me retenir ? Il agissait que trop bien à mon goût .. je poussa finalement un long gémissement, tirant assez violemment sur les cheveux de Haru comme pour le prévenir en quelques sortes que je viendrais. C'était .. fort. Je me libéra enfin, éjaculant sans vraiment me retenir. Haletant. J'étais plus qu'haletant mais je n'avais rien pu y faire. Comment se retenir hein ? Je gémis fortement son nom, finissant par relâcher ma prise en les posant sur son crâne. Je voulais tout de même savoir qu'il était là.
« Dé – Désolé .. »
Pourquoi je m'excusais ? Je rougissais énormément. Tout me paraissait flou. Etre malade ne m'aidait pas énormément. J'étais brûlant en un sens. Ce que je voulais faire ? Juste me venger à mon tour. C'était beaucoup trop rapide pour moi. Je me laissa lentement retomber sur le dossier du canapé, respirant rapidement et continuant de rougir. Pourquoi avait-il fallu que je sois les yeux bandés ? Je ne m'y repérais plus du tout. Mes mains étaient toujours sur le cuir chevelu du jeune, à ne pas vouloir qu'il parte.
« Je .. vais te tuer .. »
J'esquissa un faible sourire et ferma mes yeux. Je ne tenais pas longtemps à faire l'amour, on le voyait là. Jouir plusieurs fois relevait d'un exploit, et seule une personne avait eut cette chance. Enfin .. elle m'avait tellement retenue hein. C'était un bon coup d'un soir. Un bon coup .. jamais un partenaire sexuel avait duré plus de deux nuits. Et lui, lui, il était venu chez moi, moi chez lui. Bon. On était vraiment .. plus ? J'avais encore du mal à m'y faire.
« M – Merci .. quand même .. »
Merci de m'avoir fait jouir hein.
____________________________________________________________________________
« Vois ce que la vie fait de nous parfois … Moi, elle ma pourrit jusqu’à l’os. »
Mes fines lèvres recommencèrent leur jeu. Plus doux, plus serrer, encore et encore. Je ne savais que trop bien le faire et trop bien les clients aimaient. Son emprise sur mes cheveux se resserra peu à peu, il était à bout. J’accélérai un peu mes mouvements pour qu’il aille plus rapidement et qu’il craque. Je voulais qu’il craque. De plus, ses gémissement était une merveille, même si il s’était mordu jusqu’au sang et à la bave.
Je senti un liquide chaud dans ma bouche, relevant doucement la tête je gardai tout en bouche, le laissant finir de gémir. Vous allez rire mais … C’était sucré. J’aurais juré que ça avait le gout de fraise en fait. Sentant ses mains sur mon crane, j’avalai sa semence comme je pus et essaya ce qu’il restait avec un mouchoir que je sorti de ma poche, toussant un peu. Ca passait mal … Même avec lui.
« Dé – Désolé .. »
Je le laissais retomber le dos sur le dossier du canapé en me relevant doucement, lui posant son caleçon sur les cuisses. Je passais ma main sur ma joue, oui je compatissais en quelque sorte, ce genre de procédé me dégoutait mais au moins, il dormirait mieux, non ? Haha. Ses mains toujours sur mes cheveux, je l’es pris pour les repousser sur ses cuisses, je n’allais pas m’enfuir non plus. Je lui retirais doucement le foulard de ses yeux, je ne voulais pas qu’il me voit le … Enfin bon. C’était personnel.
« Je .. vais te tuer .. »
Je profitais de son sourire pour le revoir fermer les yeux, encore une fois. Je crois que c’était l’une des première fois que je faisais ça volontairement et que je crevais autant d’envie d’entendre la personne gémir mon prénom. Bref. Je me relevais, une main sur la bouche. Non, ça ne passais pas. De plus … Venant de lui… Enfin bon.
« M – Merci .. quand même .. »
Je pris une mine étonné, il me remerciait alors que c’était mon métier … Magnifique. Je camoufla mon dégout et posa mes coudes sur ses genoux pour appuyer ma tête sur mes poings, lui riant gentiment.
« Mais de rien cher client, c’était un échantillon gratuit. Et maintenant, que veux-tu faire ? Je peux aussi recommencer si tu veux. »
J’attendais juste ses ordres… On aurait dit … Le Haru d’autrefois, soumis à son maitre …. Mon cœur saignait, mes larmes coulaient mais en moi, jamais personne ne devras voir ce ‘moi’ d’avant... Je pris appuie sur mes avants bras pour coller mon bouche à son oreille, lui susurrant des mots doux dont seul moi avait le secret. Je virais lentement au rouge, mais je continuais. Puis, je m’assis à côté de lui, sans dire quoi que ce soit d’autre. Le cœur lourd et cette envie de vomir que je tachais d’oublier.